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typologie des eaux souterraines de la molasse entre chambéry et linz

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1. INTRODUCTION<br />

1.1 GÉNÉRALITÉS<br />

1<br />

Introduction<br />

Le soubassement mo<strong>la</strong>ssique du P<strong>la</strong>teau suisse est constitué <strong>de</strong> sédiments tertiaires contenant<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> ressources en eau non négligeables. Les <strong>eaux</strong> <strong>de</strong> subsurface jaillissent <strong>de</strong> nombreuses<br />

sources <strong>de</strong> p<strong>et</strong>ite capacité, mais dans l'ensemble importantes. Ces <strong>eaux</strong> <strong>souterraines</strong> sont<br />

affectées par <strong>de</strong> nombreuses activités humaines, telles que <strong><strong>de</strong>s</strong> ouvrages souterrains <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

décharges, donnant lieu <strong>de</strong> manière croissante à <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes <strong>de</strong> pollution.<br />

La question <strong>de</strong> l'origine <strong><strong>de</strong>s</strong> polluants inorganiques dans les <strong>eaux</strong> <strong>souterraines</strong> soulève le<br />

problème <strong>de</strong> <strong>la</strong> nature <strong>de</strong> ces polluants, qui ne sont pas exclusivement d'origine anthropique,<br />

mais également présents naturellement dans les <strong>eaux</strong> <strong>souterraines</strong> en concentrations<br />

extrêmement variables. Les fractions naturelles <strong>de</strong> ces polluants inorganiques proviennent<br />

principalement <strong><strong>de</strong>s</strong> roches constituant l'aquifère (Garrels <strong>et</strong> Mackenzie 1971, Berner <strong>et</strong> Berner<br />

1987). Connaître en détail les teneurs en éléments inorganiques dans les <strong>eaux</strong> <strong>souterraines</strong><br />

(teneurs d'origine géogène) constitue une base essentielle pour déterminer les teneurs naturelles<br />

en polluants dans les <strong>eaux</strong>, ce d'autant plus qu'il s'agit d'<strong>eaux</strong> souvent <strong><strong>de</strong>s</strong>tinées à <strong>la</strong><br />

consommation humaine.<br />

De surcroît, <strong>la</strong> détermination <strong>de</strong> l'origine <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>eaux</strong> apparaissant dans un forage ou lors <strong>de</strong> travaux<br />

souterrains est un <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes clé <strong>de</strong> <strong>la</strong> géologie <strong>de</strong> l'ingénieur. La connaissance <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te<br />

origine va perm<strong>et</strong>tre <strong>de</strong> préciser l'impact éventuel d'un ouvrage sur le massif rocheux <strong>et</strong> ses<br />

ressources en eau. La caractérisation du marquage géochimique <strong><strong>de</strong>s</strong> aquifères par l'analyse <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

substances minérales, particulièrement <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments en traces, dans les <strong>eaux</strong> peut servir à<br />

l'i<strong>de</strong>ntification du cheminement <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>eaux</strong> <strong>souterraines</strong>.<br />

Mis à part ces aspects pratiques, les substances minérales dissoutes dans l'eau <strong>de</strong> source<br />

provenant <strong>de</strong> <strong>la</strong> Mo<strong>la</strong>sse, notamment celles en p<strong>et</strong>ites concentrations, sont encore peu connues.<br />

1.2 OBJECTIFS DE L'ÉTUDE<br />

De nombreux travaux hydrogéologiques ont déjà été exécutés sur diverses aires d'alimentation<br />

qui comprennent <strong><strong>de</strong>s</strong> formations mo<strong>la</strong>ssiques (p. ex. P<strong>et</strong>ch 1970, Parriaux 1981, Bal<strong>de</strong>rer 1982<br />

<strong>et</strong> 1989, Baumann 1987, Egger 1985, Goldbrunner 1988, Schmassmann <strong>et</strong> al. 1984 <strong>et</strong> 1990,<br />

Thierrin 1990, Wimmer 1990). Pourtant, une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> ceux-ci traitent d'une manière<br />

c<strong>la</strong>ssique <strong><strong>de</strong>s</strong> aspects hydrodynamiques <strong>et</strong> hydrochimiques <strong>de</strong> l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources en eau<br />

limités à une seule aire d'alimentation (définition du régime hydrologique, d'un bi<strong>la</strong>n hydrique).<br />

C<strong>et</strong>te démarche localisée ne perm<strong>et</strong> donc pas d'établir une distinction détaillée du groupe d'eau<br />

lié à <strong>la</strong> Mo<strong>la</strong>sse, car <strong>la</strong> variabilité pétrographique <strong>de</strong> ces roches dans une p<strong>et</strong>ite région est plutôt<br />

faible. De plus, l'approche hydrochimique à l'ai<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments majeurs est trop sommaire pour<br />

pouvoir nuancer <strong><strong>de</strong>s</strong> caractéristiques spécifiques d'une eau souterraine provenant d'une certaine<br />

formation géologique. C'est pourquoi les <strong>eaux</strong> <strong>de</strong> sources jaillissant <strong><strong>de</strong>s</strong> terrains mo<strong>la</strong>ssiques,<br />

mais également celles <strong><strong>de</strong>s</strong> terrains quaternaires, ont été c<strong>la</strong>ssées dans un seul groupe d'eau (les

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