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typologie des eaux souterraines de la molasse entre chambéry et linz

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Chapitre 4<br />

En se basant sur le potentiel d'oxydoréduction <strong>et</strong> en prenant le pH en considération, nous<br />

pouvons calculer <strong>la</strong> valeur du rH:<br />

rH = 2 Eh/EN + 2 pH (Hölting 1992)<br />

EN représente le potentiel <strong>de</strong> Nernst soit 59.16 mV à 25°C. D'après Hölting (1992: 202) les<br />

valeurs <strong>de</strong> rH caractérisent les solutions <strong>de</strong> <strong>la</strong> manière suivantes:<br />

0 - 9 milieu fortement réducteur<br />

9 -17 milieu peu réducteur<br />

17 - 25 milieu indifférent<br />

25 - 34 milieu peu oxydant<br />

34 - 42 milieu fortement oxydant.<br />

Ces valeurs sont indiquées pour chaque échantillon d'eau aux annexes 4 <strong>et</strong> 10.<br />

4.3.4 FILTRATION<br />

Dans certains environnements, <strong><strong>de</strong>s</strong> particules ayant un diamètre <strong>de</strong> 0.003 à 10 µm (Puls <strong>et</strong><br />

Barcelona 1989; 0.001 à 0.1 µm, Matthess 1994: 88), désignées comme colloï<strong><strong>de</strong>s</strong>, peuvent se<br />

former <strong>et</strong> être transportées par l'eau souterraine. Ces colloï<strong><strong>de</strong>s</strong>, selon <strong>la</strong> turbulence <strong>de</strong> l'aquifère,<br />

ont un comportement conservatif dans l'eau <strong>et</strong> ne participent pas aux réactions chimiques eauroche.<br />

Une gran<strong>de</strong> partie d'<strong>entre</strong> eux appartiennent à <strong>la</strong> roche <strong>de</strong> l'aquifère, <strong>et</strong> caractérisent donc<br />

également l'eau d'un aquifère.<br />

Nous n'avons pas filtré l'eau alimentant les rés<strong>eaux</strong> communaux, afin <strong>de</strong> l'analyser telle qu'elle<br />

est distribuée. Cependant, <strong>la</strong> filtration à travers une membrane (grosseur <strong><strong>de</strong>s</strong> pores 0.45 µm)<br />

s'est révélée nécessaire lorsque l'eau était trouble.<br />

Contrairement aux <strong>eaux</strong> <strong>de</strong> source, les <strong>eaux</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> forages, ainsi que celles <strong><strong>de</strong>s</strong> solutions <strong>de</strong><br />

lixiviats (voir 4.6), <strong>de</strong> neige <strong>et</strong> <strong>de</strong> sol, ont été filtrées (0.45 µm) avant l'acidification <strong>et</strong> l'analyse<br />

chimique. Ceci s'est avéré nécessaire à cause <strong>de</strong> <strong>la</strong> turbidité importante dans certains forages<br />

(Puls <strong>et</strong> Eychaner 1990). Les échantillons <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>eaux</strong> <strong>de</strong> forages <strong>de</strong> <strong>la</strong> Savoie (F13, F14) <strong>et</strong> du<br />

bassin bavarois (F115, F118) n'ont pas été soumis à une filtration, impossible lors <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

campagne <strong>de</strong> prélèvement.<br />

Par contre, les <strong>eaux</strong> non filtrées amènent, par rapport aux calculs thermodynamiques, une<br />

contrainte que nous allons mentionner ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sous.<br />

L'acidification <strong>de</strong> l'échantillon d'eau provoque <strong>la</strong> mise en solution <strong><strong>de</strong>s</strong> substances en suspension.<br />

Des éléments qui ont été enrichis dans les particules <strong>entre</strong>nt également en solution <strong>et</strong> augmentent<br />

donc <strong>la</strong> concentration dans les analyses chimiques. Les éléments les plus affectés sont ceux qui<br />

ont normalement <strong><strong>de</strong>s</strong> concentrations très basses en solution dans les <strong>eaux</strong> naturelles, notamment<br />

l'aluminium, le fer, le titane <strong>et</strong>, dans une moindre mesure, le manganèse (Vance <strong>et</strong> al. 1974).<br />

C<strong>et</strong>te augmentation <strong><strong>de</strong>s</strong> teneurs peut impliquer <strong><strong>de</strong>s</strong> erreurs considérables dans les calculs<br />

thermodynamiques, puisqu'ils sont basés sur l'input <strong><strong>de</strong>s</strong> concentrations <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments dissous<br />

dans l'eau (voir l'exemple <strong>de</strong> l'aluminium, chapitres 6.4.3 <strong>et</strong> 7.2.10). Nos calculs avec<br />

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