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typologie des eaux souterraines de la molasse entre chambéry et linz

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Traitement <strong><strong>de</strong>s</strong> échantillons<br />

37<br />

Méthodologie<br />

Les solutions obtenues ont été filtrées (0.45 µm) <strong>et</strong> diluées avec <strong>de</strong> l'eau Millipore jusqu'à un<br />

volume final <strong>de</strong> 500 ml. Les mesures <strong>de</strong> conductivité électrique, pH <strong>et</strong> Eh se réfèrent à c<strong>et</strong>te<br />

solution finale pour être comparables. Ensuite les solutions obtenues ont été traitées <strong>de</strong> <strong>la</strong> même<br />

manière que les <strong>eaux</strong> prélevées aux sources. Les hydrogénocarbonates <strong>et</strong> <strong>la</strong> dur<strong>et</strong>é totale ont été<br />

déterminés tout <strong>de</strong> suite après l'essai par acidimétrie (M<strong>et</strong>tler DL 70 Titrator). Les anions ont été<br />

analysés par chromatographie ionique, les cations <strong>et</strong> les éléments en traces par HR-ICP-MS<br />

(Fisons). Les données analytiques <strong><strong>de</strong>s</strong> essais <strong>de</strong> lixiviation <strong>de</strong> roche sont indiquées à l'annexe<br />

11.<br />

Correction <strong><strong>de</strong>s</strong> analyses<br />

Le bi<strong>la</strong>n ionique, à l'exception <strong>de</strong> trois échantillons (L145, L90 <strong>et</strong> L116) est excé<strong>de</strong>ntaire en<br />

cations. Ceci signale <strong>la</strong> présence d'un anion échappant à l'analyse, résultant dans <strong><strong>de</strong>s</strong> erreurs<br />

positives variant <strong>entre</strong> 2% <strong>et</strong> 20%.<br />

Pour tenir compte <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te erreur nous avons établi l'hypothèse que l'erreur est due à une perte<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> hydrogénocarbonates (HCO3 - ), qui se sont dégagées sous forme <strong>de</strong> CO2 dans l'atmosphère<br />

après <strong>la</strong> fin du barbotage. Une telle perte <strong>de</strong> HCO3 - conduit à un changement d'équilibre <strong>et</strong><br />

provoque <strong>la</strong> précipitation <strong>de</strong> <strong>la</strong> calcite selon l'équation suivante:<br />

2HCO3 - + Ca 2+ = CaCO3 (s) + CO2(g) + H2O<br />

Pour tester notre hypothèse, nous comparons <strong>de</strong>ux différentes analyses <strong>de</strong> calcium, exécutées<br />

pour chaque échantillon. La première analyse est donnée par <strong>la</strong> dur<strong>et</strong>é totale, représentant <strong>la</strong><br />

somme <strong><strong>de</strong>s</strong> cations calcium <strong>et</strong> magnésium, déterminée directement après <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> l'essai dans un<br />

échantillon non acidifié. Nous obtenons <strong>la</strong> concentration en calcium en soustrayant <strong>la</strong> teneur <strong>de</strong><br />

magnésium, mesurée par HR-ICP-MS. La <strong>de</strong>uxième analyse a été exécutée par titration dans un<br />

échantillon acidifié avec <strong>de</strong> l'aci<strong>de</strong> nitrique (1ml HNO3 sur 500 ml <strong>de</strong> lixiviat) <strong>et</strong> représente le<br />

calcium total. En comparant ces <strong>de</strong>ux valeurs <strong>de</strong> calcium, nous constatons que <strong>la</strong> teneur en<br />

calcium évaluée par <strong>la</strong> dur<strong>et</strong>é totale est n<strong>et</strong>tement inférieure à celle obtenue <strong>de</strong> l'échantillon<br />

acidifié. Nous expliquons <strong>la</strong> différence <strong>entre</strong> ces <strong>de</strong>ux mesures par <strong>la</strong> précipitation <strong>de</strong> <strong>la</strong> calcite<br />

qui a eu lieu directement après <strong>la</strong> fin du barbotage. Suite à l'acidification <strong>de</strong> l'échantillon, <strong>la</strong><br />

calcite précipitée a été remise en solution. La quantité <strong>de</strong> calcium précipité nous perm<strong>et</strong> donc<br />

d'estimer <strong>la</strong> perte en hydrogénocarbonates en ajoutant c<strong>et</strong>te différence en méq/l aux valeurs <strong>de</strong><br />

HCO3 - mesurées. En procédant ainsi, nous obtenons un bi<strong>la</strong>n ionique correct avec <strong><strong>de</strong>s</strong> erreurs<br />

inférieures à <strong>la</strong> limite <strong>de</strong> tolérance <strong>de</strong> 5%. Ceci confirme notre hypothèse d'une perte d'<br />

hydrogénocarbonates après <strong>la</strong> fin <strong><strong>de</strong>s</strong> essais <strong>de</strong> lixiviation.<br />

4.7 STATISTIQUES<br />

Afin <strong>de</strong> résumer l'importante banque <strong>de</strong> données que constituent les 6000 résultats récoltés dans<br />

<strong>la</strong> présente recherche, nous avons recouru aux métho<strong><strong>de</strong>s</strong> statistiques <strong><strong>de</strong>s</strong>criptives qui sont une<br />

ai<strong>de</strong> au jugement <strong>de</strong> <strong>la</strong> distribution d'un élément dans nos <strong>eaux</strong>.<br />

Nous avons systématiquement calculé les paramètres statistiques <strong><strong>de</strong>s</strong>criptifs, comme <strong>la</strong> médiane,<br />

<strong>et</strong> les minima <strong>et</strong> maxima <strong><strong>de</strong>s</strong> teneurs, pour l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> échantillons d'<strong>eaux</strong> <strong>de</strong> source (voir

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