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typologie des eaux souterraines de la molasse entre chambéry et linz

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Méthodologie<br />

chlorites), les micas, les amphiboles, les pyroxènes, les pyrophyllites <strong>et</strong> les feldspaths, pour<br />

lesquels on n'a que peu <strong>de</strong> données thermodynamiques fiables (Nordstrom <strong>et</strong> al. 1990; Ball <strong>et</strong><br />

Nordstrom 1991:5). De plus, on ne peut souvent pas déterminer <strong>de</strong> manière suffisamment<br />

précise <strong>la</strong> concentration, généralement très basse, <strong>de</strong> l'aluminium dans l'eau souterraine (voir ci<strong><strong>de</strong>s</strong>sus<br />

chapitre 4.3.4).<br />

4.6 LIXIVIATS DE ROCHE<br />

Dans <strong>la</strong> nature, <strong>la</strong> minéralisation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>eaux</strong> <strong>souterraines</strong> se fait par <strong><strong>de</strong>s</strong> processus d'altération, à<br />

savoir <strong><strong>de</strong>s</strong> réactions <strong>de</strong> dissolution <strong><strong>de</strong>s</strong> roches les plus abondantes telles que les silicates, les<br />

oxy<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>et</strong> les carbonates (Sigg <strong>et</strong> al. 1992). C<strong>et</strong>te interaction eau-roche est basée sur l'instabilité<br />

thermodynamique <strong><strong>de</strong>s</strong> minéraux, même s'ils sont peu solubles, en présence <strong>de</strong> l'eau <strong>et</strong> sous <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

conditions variables <strong>de</strong> pression <strong>et</strong> <strong>de</strong> température.<br />

L'apparition d'un marqueur géochimique dans l'eau est donc principalement liée à trois facteurs:<br />

• sa présence dans <strong>la</strong> roche,<br />

• <strong>la</strong> solubilité dans l'eau <strong>de</strong> ses phases minérales en fonction <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions physicochimiques<br />

du milieu,<br />

• <strong>la</strong> forme du contact eau-roche qui détermine <strong>la</strong> durée <strong>et</strong> l'intensité <strong>de</strong> l'interaction eau-roche.<br />

L'objectif principal <strong>de</strong> nos essais <strong>de</strong> lixiviation <strong><strong>de</strong>s</strong> roches a été <strong>de</strong> tester qualitativement l'origine<br />

géogène <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments chimiques rencontrés dans l'eau souterraine. Ils ne cherchent pas à<br />

expliquer les processus d'interaction eau-roche d'une manière thermodynamique ou cinétique.<br />

4.6.1 PROBLÈME DE LA REPRÉSENTATIVITÉ DES ÉCHANTILLONS<br />

19 échantillons <strong>de</strong> roche mo<strong>la</strong>ssique ont été sélectionnés d'une manière ciblée, selon leur<br />

appartenance à une "Schüttung", leur pétrographie <strong>et</strong> leur faciès <strong>de</strong> dépôt (voir annexe 11). A<br />

part le choix <strong><strong>de</strong>s</strong> sites géologiques, il faut mentionner le problème <strong>de</strong> <strong>la</strong> représentativité <strong>de</strong> nos<br />

échantillons qui est posé par sa qualité <strong>et</strong> son fractionnement:<br />

Comme nous étions soumis à <strong><strong>de</strong>s</strong> contraintes d'accès, <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong> nos échantillons <strong>de</strong> roche<br />

sont issus d'affleurements <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone altérée <strong>de</strong> <strong>la</strong> Mo<strong>la</strong>sse. Ces roches résiduelles <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone<br />

non saturée <strong>de</strong> l'aquifère ont donc déjà subi une altération <strong>et</strong> certains éléments, normalement<br />

présents dans <strong>la</strong> roche non altérée, peuvent être lessivés <strong>de</strong> <strong>la</strong> roche. Les échantillons les plus<br />

représentatifs <strong>de</strong> notre série sont ceux d'une carotte <strong>de</strong> forage (L145) <strong>et</strong> ceux <strong><strong>de</strong>s</strong> galeries <strong>de</strong><br />

captage (L83, L74). De plus, <strong>la</strong> quantité <strong>de</strong> roche exigée pour un échantillon représentatif<br />

augmente avec <strong>la</strong> granulométrie (Rock 1988: 106). C<strong>et</strong>te constatation pose un problème<br />

d'échantillonnage, particulièrement, pour les poudingues, <strong>de</strong> telle sorte que nous avons<br />

échantillonné une vingtaine <strong>de</strong> kilogrammes <strong>de</strong> ceux-ci. Pour une diminution correcte <strong>de</strong><br />

l'ensemble <strong>de</strong> l'échantillon, nous avons toujours pris, d'une manière semi-statistique, <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> partie broyée. Le broyage <strong><strong>de</strong>s</strong> roches a été exécuté avec un marteau d'acier, emballé <strong>de</strong><br />

polyéthylène pour éviter une contamination par <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments en traces n'appartenant pas à <strong>la</strong><br />

partie rocheuse. En outre, tous les obj<strong>et</strong>s en contact avec les échantillons ont été recouverts <strong>de</strong><br />

polyéthylène, matériau qui a <strong><strong>de</strong>s</strong> propriétés inertes vis à vis <strong>de</strong> l'adsorption <strong><strong>de</strong>s</strong> substances<br />

minérales.

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