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typologie des eaux souterraines de la molasse entre chambéry et linz

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7.2.9 "GIBLOUX-DELTA"<br />

(OMM, Helvétien)<br />

211<br />

Typologie<br />

(4a, 43b, 44b, 45b)<br />

Les <strong>eaux</strong> issues <strong><strong>de</strong>s</strong> aquifères conglomératiques du Mont Gibloux sont très fortement marquées<br />

par <strong>la</strong> présence du baryum (variant <strong>entre</strong> 193.4 <strong>et</strong> 333.7 µg Ba/l) à l'exception <strong>de</strong> l'échantillon 4a<br />

qui contient une concentration <strong>de</strong> 50.5 µg Ba/l. C<strong>et</strong>te source, située au pied du Gibloux sous un<br />

couvert morainique, est probablement influencée par une composante d'eau provenant du<br />

Quaternaire.<br />

La barytine, source principale du baryum, est peu présente dans les sédiments, mais elle se<br />

trouve essentiellement dans les fractures <strong>de</strong> <strong>la</strong> roche comme minéral authigène. Le signal fort en<br />

baryum peut donc être lié avec le milieu fissuré <strong>de</strong> c<strong>et</strong> aquifère, situé au voisinage immédiat du<br />

chevauchement principal <strong>de</strong> <strong>la</strong> Mo<strong>la</strong>sse subalpine. Nous pouvons compléter c<strong>et</strong>te indication<br />

géochimique sur <strong>la</strong> porosité d'un aquifère avec une considération hydrodynamique:<br />

La perméabilité du poudingue est essentiellement déterminée par une porosité <strong>de</strong> fissures,<br />

composée <strong>de</strong> fractures <strong>et</strong> <strong>de</strong> joints <strong>de</strong> stratification <strong><strong>de</strong>s</strong> couches. En outre, les premiers 5 à 10 m<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> roches à <strong>la</strong> surface sont affectés par l'altération (sondages du Laboratoire <strong>de</strong> géotechnique<br />

H.B. <strong>de</strong> Cérenville S.A. 1981), ce qui perm<strong>et</strong> une circu<strong>la</strong>tion <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>eaux</strong> par les interstices <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

poudingues décomposés. Ce sous-type d'aquifère a donc une perméabilité d'une nature double<br />

qui est également reflétée par le régime <strong><strong>de</strong>s</strong> sources. Ainsi, les sources <strong>de</strong> <strong>la</strong> Commune <strong>de</strong><br />

Sorens (no 43b, 44b <strong>et</strong> 45b) montrent une variation <strong>de</strong> débit moyenne avec un rapport <strong>de</strong> débit<br />

oscil<strong>la</strong>nt <strong>entre</strong> 5 <strong>et</strong> 10. En comparant ce rapport avec celui d'un milieu purement fissuré, tel que <strong>la</strong><br />

Mo<strong>la</strong>sse subalpine du Mont-Pèlerin, qui est égal à 25, on observe une variabilité moindre,<br />

probablement due à une combinaison <strong>de</strong> <strong>la</strong> porosité <strong>de</strong> fissure avec une porosité d'interstices.<br />

(Les débits <strong><strong>de</strong>s</strong> quatre sources étudiées varient <strong>entre</strong> 7 <strong>et</strong> 170 l/min.)<br />

Un <strong>de</strong>uxième élément marqueur est <strong>la</strong> présence d'une ultra-trace en cobalt.<br />

7.2.10 OMM MARINE<br />

7.2.10.1 Faciès estuarin<br />

(Burdigalien, Couches <strong>de</strong> <strong>la</strong> Singine)<br />

(LRY, POZ, LUC7, LUC10, 34b, 35b, 36b, 37b, 38b, 41b, 42b, 49b, 50b, 52b, 53b)<br />

Les <strong>eaux</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> aquifères principalement constitués <strong><strong>de</strong>s</strong> dépôts estuarins montrent <strong>la</strong> plus forte<br />

empreinte géochimique en chrome <strong>et</strong> aluminium total par rapport à l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>eaux</strong><br />

<strong>souterraines</strong> <strong>de</strong> subsurface (voir tableau 7.3). Il faut tout <strong>de</strong> suite noter que <strong>la</strong> coïnci<strong>de</strong>nce<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> hautes valeurs d'aluminium avec celles <strong>de</strong> chrome a une nature temporelle, liée à <strong>la</strong><br />

microturbidité <strong>de</strong> l'aquifère.<br />

D'ailleurs, ces <strong>eaux</strong> contrastent n<strong>et</strong>tement avec celles obtenues <strong><strong>de</strong>s</strong> milieux <strong>de</strong> dépôt <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

côte linéaire c<strong>la</strong>stique <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> mer ouverte qui ont <strong><strong>de</strong>s</strong> concentrations plus basses en chrome<br />

<strong>et</strong> aluminium. Dans une moindre mesure <strong>et</strong> moins homogène, les mêmes <strong>eaux</strong> sont<br />

également marquées par les éléments lithium, uranium, molybdène, cuivre, phosphore <strong>et</strong> par

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