Livret actes session HV - Famille missionnaire de Notre-Dame

- nous sommes des parents qui sans prétendre être sans défauts
voulons fonder l’éducation de nos enfants sur la vérité révélée,
compte tenu de notre foi au Christ et selon l’enseignement de l’Eglise,
éclairé notamment par l’enseignement donné par la Famille
Missionnaire de Notre Dame ;
- des parents confiants qui n’ont pas de raison de s’attendre à ce
qu’il découvre à la rentrée alors que leurs enfants sont confiés à une
école catholique sous contrat : or aujourd’hui, il ne faut pas être naïf
la confiance n’exclue pas le contrôle par précaution et parce qu’il
nous faut être vigilant sur le contenu de l’enseignement dispensé en
certaines matières importantes. ; car il est souvent fallacieux, faussé
malsain..
explication sur le NOUS point de départ de notre action : « le
nous est très important car nous avons eu une démarche unie de
bout en bout après des réactions initiales personnelles que nous
avons eu mais que nous avons tempéré, écouté pour aboutir à
une opinion commune. Et puis, il était important aussi dans la famille
de présenter un front uni devant les yeux de nos enfants....
Résumé du problème : lecture la lettre que nous avons
écrite à deux
face à ce problème notre réaction ; un peu dispersée (scandalisé par
les outils pédagogiques de retournement des consciences contenus
dans ce chapitre prétendument scientifique - Sylvaine par les dessins
pornographiques illustrant la pose du préservatif) s’est manifestée
au départ par cette lettre écrite ensemble, après un premier projet
trop incisif que j’avais écrit seul... et aussi par l’aveu que si nous
n’avions pas gain de cause nous utiliserions « la clause de l’objection
de conscience » pour retirer notre enfant du cours de SVT incriminé.
I) Pour l’essentiel, nous avons eu la volonté
d’agir uni comme un foyer (volonté car les réactions initiales
ne s’illustrent pas de la même façon ; la réflexion conjointe apporte
tempérance et ce complément d’âme qui aboutit au bon
équilibre) dont le produit à été la lettre et des démarches communes
- même si les circonstances professionnelles ont placé
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nelle - dans leur unité - des membres de la Famille Domini. Nous
sommes émerveillés et reconnaissants devant l’obéissance confiante
de nos Père et Mère à la Volonté de Dieu : il leur a fallu vraiment
une volonté déterminée et abandonnée à la Volonté de Dieu pour
« oser » commencer une Œuvre absolument nouvelle dans l’Église
sans craindre d’affronter les critiques et les oppositions que cela
susciterait en 1947 : la Fondation d’une Famille religieuse avec un
Père et une Mère, des frères et des sœurs ! Aucun fondateur, depuis
le début de l’Histoire de l’Église, n’avait songé à une telle Fondation
! Ni le Père, ni Augusta Bernard n’avaient songé auparavant
à un tel projet humain. Marthe Robin les avait encouragés. Dès les
premiers mois de la Fondation, ils comprirent très clairement que
Dieu ne voulait pas seulement une « Équipe d’apostolat », comme il
en existait alors, mais une « Famille Missionnaire ». Les membres
de cette Famille Missionnaire devaient être des apôtres de l’amour,
éduqués par un Père et une Mère. Cette Famille devait être composée
de divers Foyers avec des frères et des sœurs, mais en demeurant
toujours une seule Famille : la Famille Domini = du Seigneur.
La devise de cette Famille est la prière de Jésus : « Ut Sint Unum »
= qu’ils soient Un ! La priorité apostolique sera toujours : vivre
l’esprit de la Sainte Famille dans chacun de nos Foyers et tout le
reste sera donné par surcroît !
La collaboration du Père et de Mère Marie-Augusta s’est développée
selon les événements providentiels à Saint-Pierre-de-
Colombier. Il exerçait avec zèle sa mission de curé, il prêchait avec
l’énergie de l’amour, il administrait les sacrements avec grande générosité,
visitait et aidait beaucoup de familles et de jeunes, tout en
étant – dans l’unité avec Mère Marie Augusta - un grand éducateur
des membres de la Famille Domini. Mère Marie Augusta, quant à
elle, exerçait sa mission maternelle par un très actif apostolat de
proximité : elle était en contact avec toutes les personnes de Saint-
Pierre-de-Colombier – croyantes et incroyantes -, elle a soigné avec
amour beaucoup de malades. Les personnes qu’elle rencontrait
étaient marquées par son rayonnement : elle a vraiment exercé l’apostolat
de l’Amour en « contaminant » des âmes à l’Amour divin
par son zèle énergique, ardent et brûlant d’amour et sa très grande
délicatesse et pénétration des cœurs. Cette collaboration du Père et
de Mère Marie-Augusta constitue le fondement de l’unité de notre
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