Livret actes session HV - Famille missionnaire de Notre-Dame

II)- LES CONSEQUENCES DE NOTRE ACTION :
4 à 5 mois entre notre lettre et sa réponse ... qui fut discutée au
sein de l’APEL mandatée pour nous répondre mais gênée de le
faire à cause de l’argumentaire qui obligea à un vrai travail. Au
delà de la réponse - anecdotique et sans réponse sur le fond aura
permis à l’école de proposer d’adapter l’enseignement (cours
non mixte, appel à une association et information complémentaire
sur la fécondité humaine dans le cadre de la catéchèse. Le
directeur a imposé les cours différenciés pour filles et garçons - a
pris contact avec des intervenants...
des gens quand même se sont étonnés qu’une seule lettre ait
tant fait de remue ménage preuve qu’elle eut des effets dans les
esprits...
Famille Chrétienne s’est montrée intéressé (communication téléphonique
avec Sylvaine), l’Homme Nouveau aussi.
Mgr Cattenoz nous a répondu, outré d’autant que lui n’avait pas
eu connaissance du livre. Or, il est aussi dans les établissements
de son diocèse : il ne faut pas hésiter à tenir informé nos Évêques.
Nous avons informé le nôtre qui nous a d’ailleurs conseillé
une démarche respectant l’ordre de la hiérarchie mais qui surtout
s’est montré profondément affligé du contenu du livre, jusqu’aux
larmes.
Le professeur a pris sur lui de faire le cours adapté dans le fond
et la forme en deux fois pour fille et garçon mais comme la communication
n’a pas été le fort de l’école sur un sujet qu’elle peine
à considérer comme différent des autres par sa nature et sa sensibilité
on a décidé de ne pas mettre notre fille parce que jusqu’au
dernier moment nous avons cru à la venue de l’association inconnue....
Nous l’avons fait en toute transparence et en invoquant
le droit à « l’objection de conscience » Rester vigilant car
l’école ne nous informe pas du jour des cours « sensibles »...
deux autres familles ont fini par écrire une lettre exprimant leur
scandale...
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Jeunes mariés le Seigneur ne nous a pas laissés longtemps seuls.
Nous ayant réuni, Il lui appartenait de nous prendre en charge ! Un
peu plus d’un an après notre mariage, nous avons fait la connaissance,
de manière tout à fait providentielle, de la Famille Missionnaire
de notre Dame.
Pour ce qui est de notre amour conjugal, nous étions au commencement
un couple relativement déséquilibré à l’image des deux tendances
opposées de mai 68 : Vincent plutôt tendance « post
soixante-huitard » et Sylvie plutôt tendance inverse ! Un cheminement
en Église, avec la communauté des Missionnaires de notre
Dame, nous a permis progressivement de trouver un juste équilibre
« Corps/Âmes ». Il concerne aussi bien l’équilibre individuel de
chaque époux que l’équilibre collectif à deux en tant que couple. Il
est à noter de ces deux équilibres s’aident mutuellement et se renvoient
l’un à l’autre. Trouver cette juste mesure entre le spirituel et
le corporel a été le fruit (et le reste d’ailleurs) de la fidélité et la régularité
du cheminement fait avec la communauté : direction spirituelle
et confession, eucharistie, enracinement dans les textes de
l’Église et particulièrement dans la mouvance du Concile Vatican II,
prières individuelles et en couple, meilleures connaissances l’un de
l’autre grâce une cordée de couples, approfondissement de notre foi
par des week-ends de formation, des retraites…
_____
En conclusion, nous avons toujours eu les forces nécessaires pour
mener le combat spirituel et ainsi parvenir à cet équilibre. Nous n’avons
jamais eu l’impression de vivre dans un « carcan d’interdits ».
Après 20 ans de mariage, nous pouvons constater que notre amour
est toujours celui des origines et qu’il ne cesse de grandir.
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