Livret actes session HV - Famille missionnaire de Notre-Dame

de faire des recherches (Internet rend la chose plus facile)
dans le droit les arguments irréfutables comme ceux-ci :
(montrer, citer des passages du Code de l’Éducation nationale
de 2005 qui oblige l’école à agir en complémentarité des familles
et non en se substituant à elles - problème relevé en
1996 - par le Conseil Pontifical pour la famille « Texte Vérité et
signification de la sexualité humaine », lire article Pacte international
des droits civiques et politique ...
d’informer (lettres, dossier complet avec commentaires, textes
de lois et de droits en vigueur et demander conseil (Evêque qui
insista sur la voie hiérarchique, Rome (Dicastère pour les questions
d’éducation, Famille Chrétienne, sur le NET
(décryptage...), des amis, Directeur diocésain...Des sites comme
celui de Jérôme Lejeune...
d’aller au contact dans l’idée de placer chacun devant ses responsabilités
personnelles parce que le système tend à s’abriter
derrière l'irresponsabilité administrative, facilement anonyme
(c’est pas moi, c’est lui - synthèse de la réponse du directeur
diocésain - je n’avais pas eu de note sur ce livre = tentative
d’excuse du directeur de l’école pour tenter d’expliquer comment
sans précaution un tel livre peut être mis dans les mains
des enfants de 13 ans...(du professeur qui par chance était d’accord
avec nous ; il débute sa première année et poursuit en parallèle
des études de théologie morale...il fut une oreille compatissante
d’autant plus qu’il était gêné lui aussi - du directeur à
l’écoute finalement - « Raconter l’esprit dans lequel l’échange
s’est fait (langage crû du bouquin et gêne réciproque des deux
d’où la question de la réception par les jeunes de tels arguties...)
: « extrait simple de l’entretien dans le bureau du directeur
(Sylvaine) : « j’ai utilisé les phrases mêmes de livre (...) à
tel point que nous en fûmes tous les deux gênés. Il comprit alors
comme les jeunes adolescents filles et garçons mélangés pouvaient
être gênés dans leur intimité ...
Surtout, je lui ai dit comme il fallait que l’école laisse les parents
être des parents ; c’est à dire qu’ils sont ceux qui doivent éduquer
leurs enfants dans l’amour, sur l’amour précisément, sur
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s’est vengé : elle n’a pas obtenu son diplôme d’infirmière, mais depuis
ce jour, Jésus est devenu le Seul et Grand Bien-Aimé de son
âme, Celui qui ne L’a jamais déçu. Augusta était bien loin de se
douter que ses compagnes élèves infirmières n’avaient pas eu son
courage et son énergie et qu’elles avaient – toutes - cédé à ce professeur.
Cette nouvelle découverte la bouleversa profondément et lui
donna le grand désir de les aider à éduquer leur cœur. Ainsi le désir de
la Mission habita le cœur d’Augusta en même temps que son grand
désir d’union amoureuse à Jésus. Ce désir de conquérir beaucoup de
cœurs à Jésus en rayonnant son Amour n’est allé qu’en progressant
jusqu’à sa mort le Jeudi Saint 11 avril 1963. Elle était vraiment animée
par la passion d’Amour pour Jésus et pour le salut des âmes !
Le Père et Augusta Bernard ne se sont rencontrés pour la première
fois qu’en mars 1943. Il avait 29 ans, elle en avait 36. Le Père
était allé rendre une « banale visite », disait-il, à une demoiselle
dont la vie était en danger pour répondre à la demande du directeur
spirituel de cette demoiselle qui était parti d’Annonay pour un
temps assez long. Cette demoiselle lui avait demandé sa bénédiction
et cette bénédiction – apprendra-t-il des années plus tard – lui a donné
des grâces de santé relative. Mais la collaboration que Dieu voulait
n’a pas commencé tout de suite après cette « banale rencontre
» : l’un comme l’autre, prudents, priants et réfléchis, n’ont
rien précipité ! Le Père avait fondé pour des jeunes filles qui désiraient
une forme nouvelle de consécration la petite Équipe Notre-
Dame des Neiges. Cette Équipe, qui voulait être comme une cordée,
se réunissait une fois par semaine pour la consigne spirituelle, la
mission, la formation, la discipline de vie et d’autres partages. Augusta
Bernard ne faisait pas partie de cette Équipe. Elle se décida à
y entrer après une Retraite et le 16 juin 1945 le Père lui confia la
responsabilité de l’Équipe. Ce fut le début de leur collaboration. Augusta
fut de plus en plus conquise par les désirs du Père. Voici comment
il en parlait lui-même 30 ans plus tard : « Je trouvais qu’il y
avait dans le scoutisme, mais aussi dans les autres œuvres d’action
catholique de jeunes et même d’adultes, des éléments de pédagogie
dont les religieux devraient profiter pour leur propre formation et
pour l’apostolat. Cela permettrait de faire du nouveau qui serait cependant
bien en accord avec la grande tradition de la vie religieuse.
Ces pensées m’ont poursuivi jusqu’à ce que je sois prêtre et ne
m’ont pas quitté. A Annonay, je me suis rendu compte, surtout,
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