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martingales discrètes, chaines de Markov, processus de Poisson

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) Q(1, 1) = 0, Q(2, 1) = 0, Q(1, 2) = 1, Q(2, 2) = 1, écrire la matrice Q. Quoiqu’il se<br />

passe, on va en 2 : c’est un point “absorbant” : que l’on parte <strong>de</strong> 1 ou <strong>de</strong> 2, <strong>de</strong> toutes<br />

façons on va en 2 et on y reste....<br />

c) Partant <strong>de</strong> 1, on va avec proba égale en 2 ou 3 ; et là on y reste.... écrire la matrice<br />

Q. Y a-t-il <strong>de</strong>s points absorbants ?<br />

d) On va sûrement <strong>de</strong> 1 à 2 et réciproquement.... écrire la matrice Q. Y a-t-il <strong>de</strong>s<br />

points absorbants ?<br />

2.2.2 Chaînes <strong>de</strong> <strong>Markov</strong> à espace d’états E dénombrable<br />

Soit par exemple E = N et pour n ∈ N, Q(n, n + 1) = θ n , Q(n, 0) = 1 − θ n , avec θ n ∈]0, 1[.<br />

On appelle T 0 le premier instant strictement positif où X n = 0. On l’appelle parfois le<br />

“temps <strong>de</strong> retour”.<br />

Exercice : donner la loi du temps d’arrêt T 0 en partant <strong>de</strong> 0.<br />

P 0 (T 0 = 0) = 0; P 0 (T 0 = 1) = 1 − θ 0 ;<br />

∀n ≥ 2, P 0 (T 0 = n) = P 0 (X 1 = 1, X 2 = 2, · · · , X n−1 = n−1, X n = 0) = θ 0 θ 1 · · · θ n−2 (1−θ n−1 ).<br />

Preuve : le temps d’arrêt T 0 est à valeurs dans N ∗ .<br />

P(T 0 = 1/X 0 = 0) = P(X 1 = 0/X 0 = 0) = 1 − θ 0 ,<br />

P(T 0 = n/X 0 = 0) = P(X n = 0, X 1 , · · · , X n−1 ≠ 0/X 0 = 0) = θ 0 θ 1 · · · θ n−2 (1 − θ n−1 ).<br />

Dans le cas où la suite (θ) est constante, la loi <strong>de</strong> T 0 est une loi géométrique <strong>de</strong><br />

1<br />

paramètre 1 − θ donc <strong>de</strong> moyenne . 1−θ<br />

Alors en partant <strong>de</strong> 0, on y revient sûrement une fois : c’est à dire que T 0 est presque<br />

sûrement fini, la probabilité P 0 {T 0 < ∞} = 1, et la chaîne repassera presque sûrement en<br />

0 un nombre infini <strong>de</strong> fois.... On dit que 0 est “récurrent”.<br />

C’est encore le cas si Π n∈N θ n = 0, car {T 0 = ∞} est l’événement : aller <strong>de</strong> 0 à 1,<br />

<strong>de</strong> 1 à 2, etc.<br />

P 0 (T 0 = ∞) = Π n∈N θ n ; P 0 (T 0 < ∞) = 1 − Π n∈N θ n = 1.<br />

Mais si Π n∈N θ n > 0, partant <strong>de</strong> 0 la probabilité que la chaîne y revienne une fois est<br />

< 1 et la chaîne ne repassera presque sûrement en 0 qu’un nombre fini <strong>de</strong> fois et tend<br />

presque sûrement vers l’infini. On dit que 0 est “transient”. En effet, sur {T 0 = n}, on<br />

définit la nouvelle chaîne Y k = X n+k qui part <strong>de</strong> 0, on définit T 1 le temps <strong>de</strong> retour <strong>de</strong> Y<br />

en 0, qui vérifie aussi P(T 1 < ∞) < 1 et sur (T 1 = ∞) Y k tend vers l’infini, donc X aussi.<br />

On recherche alors P(X n → ∞).<br />

P(T 1 = ∞) ∩ (T 0 < ∞) = P(T 1 = ∞)/T 0 < ∞)P(T 0 < ∞) = Π n θ k (1 − Π n θ k )<br />

noté Π(1 − Π).<br />

On fait ensuite une récurrence sur les temps d’arrêt T i temps du ième passage en 0 :<br />

P(X n → ∞) = Π + Π(1 − Π) + Π(1 − Π) 2 + · · · + Π(1 − Π) n + · · · = 1.<br />

23<br />

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