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martingales discrètes, chaines de Markov, processus de Poisson

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Preuve : Notons que Q n (0, .) est la loi <strong>de</strong> X n sachant X 0 = 0, c’est à dire que Q n (0, B) =<br />

P(Y 1 +· · ·+Y n ∈ B) = ν ∗n (B), c’est la convolution <strong>de</strong> n variables aléatoires indépendantes.<br />

E.<br />

Puis U(0, B) = ∑ n Q n (0, B) = ∑ n ν ∗n (B) = ∑ n Q n (x, x + B) et ceci pour tout x <strong>de</strong><br />

Quelques conséquences :<br />

. Si 0 est récurrent, tout point x est récurrent puisque pour tout x ∈ E, U(0, 0) = U(x, x).<br />

. Si ν a une moyenne m, par la loi <strong>de</strong>s grands nombres, X n /n tend P presque sûrement<br />

vers m quand n tend vers l’infini. Il est clair que pour m non nul, X n ne revient une<br />

infinité <strong>de</strong> fois dans aucun ensemble borné <strong>de</strong> R k ; donc 0 n’est pas récurrent ici.<br />

Etudions le cas où ν est une probabilité discrète concentrée sur Z : c’est à dire que<br />

l’on choisit E = Z comme espace d’états. Posons S = {x ∈ Z ∗ : ν(x) > 0} le support<br />

<strong>de</strong> ν éventuellement privé <strong>de</strong> 0 et supposons S non vi<strong>de</strong>. Le cas serait le même avec E<br />

dénombrable.<br />

Définition 2.47 Posons d le PGCD <strong>de</strong> S : on l’appelle la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> la marche aléatoire.<br />

Si d = 1, on dit que la chaîne est apériodique.<br />

•<br />

Proposition 2.48 Soit ν une loi sur Z, <strong>de</strong> pério<strong>de</strong> d.<br />

Le nombre d est le plus grand entier d ≥ 1 tel que ν est concentrée sur dZ.<br />

Soit I = {x ∈ Z : ∑ n>0 ν ∗n (x) > 0}. a) Si ν est concentrée sur dN, I contient n 0 d+dN<br />

pour un certain entier n 0 ; b) si ν n’est concentrée ni sur dN ni sur −dN, I = dZ.<br />

Remarquons que si 0 est récurrent, I est la classe <strong>de</strong> récurrence <strong>de</strong> 0 : c’est l’ensemble<br />

<strong>de</strong>s x auxquels 0 conduit.<br />

De plus, d = P GCD(S) dit que tout x ∈ S est divisible par d. A priori S ⊂ dZ ∗ .<br />

Preuve : Il existe par définition du PGCD d’après l’i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong> Bezout, un entier<br />

p ≥ 1, <strong>de</strong>s entiers a 1 , · · · , a p dans S, et <strong>de</strong>s entiers relatifs u 1 , · · · , u p tels que a 1 u 1 + · · · +<br />

a p u p = d. Si l’on pose pour i entre 1 et p, u + i = max(u i , 0), u − i = −min(u i , 0), on vérifie<br />

que a 1 u + 1 + · · · + a p u + p = d + a 1 u − 1 + · · · + a p u − p .<br />

On considère alors l’ensemble I = {x ∈ Z : ∑ n>0 ν ∗n (x) > 0} = {x ∈ Z : 0 → x}.<br />

Le fait que pour tout y, Q n (y, y + x) = ν ∗n (x), U(y, y + x) = ∑ n>0 Q n (y, y + x) =<br />

∑<br />

n>0 ν ∗n (x), montre que si x ∈ I, ∑ n>0 ν ∗n (x) > 0, donc tout y <strong>de</strong> Z conduit à x + y.<br />

En particulier, si y ∈ I, 0 conduit à y et si x ∈ I, 0 conduit à x + y par transitivité et<br />

x + y ∈ I.<br />

De plus, il est clair que S ⊂ I, donc a j ∈ I pour tout j et a 1 u + 1 + · · · + a p u + p ∈<br />

I, a 1 u − 1 + · · · + a p u − p ∈ I. Il existe donc dans I <strong>de</strong>ux nombres a et b qui, comme les a i ,<br />

sont nécessairement multiples <strong>de</strong> d, tels que a + d = b, a = kd, b = (k + 1)d.<br />

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