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martingales discrètes, chaines de Markov, processus de Poisson

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1 Martingales à temps discret<br />

Voir le livre <strong>de</strong> Jacques NEVEU [6] ou [1] chapitre 3.<br />

La théorie <strong>de</strong>s <strong>martingales</strong> a son origine dans l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s jeux : elle modélise d’une<br />

part le caractère aléatoire d’un phénomène mais aussi son évolution dans le temps. On<br />

étudie ici le temps discret.<br />

1.1 Définitions et premiers exemples<br />

Définition 1.1 Soit un <strong>processus</strong> adapté X sur l’espace <strong>de</strong> probabilité filtré (Ω, A, (F n , n ∈<br />

N), P) tel que pour tout entier n, X n est intégrable. On dit que X est une martingale si<br />

pour tout entier n, E[X n+1 /F n ] = X n presque sûrement.<br />

On dit que X est une sous-martingale si pour tout entier n, E[X n+1 /F n ] ≥ X n presque<br />

sûrement.<br />

On dit que X est une sur-martingale si pour tout entier n, E[X n+1 /F n ] ≤ X n presque<br />

sûrement.<br />

L’outil fondamental <strong>de</strong> ce chapitre, vu au premier semestre, est l’espérance conditionnelle<br />

; il y a tout intérêt à se reporter au paragraphe 1.4 <strong>de</strong> [1] et au cours du premier<br />

semestre <strong>de</strong> monsieur BARTHE.<br />

1.1.1 Exemples et exercices<br />

(a) Montrer que si H ∈ L 1 (Ω, A), X n = E[H/F n ] est une martingale sur l’espace <strong>de</strong> probabilité<br />

filtré (Ω, A, (F n , n ∈ N), P).<br />

(b) Soit (Z n , n ∈ N) une suite <strong>de</strong> variables aléatoires indépendantes et intégrables et<br />

X n = ∑ n<br />

i=1 Z i . Montrer que les tribus F X et F Z sont égales et<br />

si pour tout entier n, E(Z n ) = 0, X = (X n ) est une martingale pour sa filtration naturelle,<br />

si pour tout entier n, E(Z n ) ≥ 0, X = (X n ) est une sous-martingale pour sa filtration naturelle,<br />

si pour tout entier n, E(Z n ) ≤ 0, X = (X n ) est une sur-martingale pour sa filtration naturelle.<br />

(c) L’exemple le plus simple <strong>de</strong> théorie <strong>de</strong>s jeux est celui où les variables aléatoires Z n<br />

sont <strong>de</strong>s variables aléatoires <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> Bernoulli <strong>de</strong> paramètre p avec valeurs +1 et −1.<br />

Alors, X n représente la fortune d’un joueur après n paris. C’est une martingale pour sa<br />

filtration naturelle ; on l’appelle marche aléatoire.<br />

Proposition 1.2 QC<br />

Soit X une F-martingale. Alors<br />

(a)∀n ≥ 0, ∀k ≥ 0, E[X n+k /F n ] = X n ; E[X n ] = E[X 0 ].<br />

3

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