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martingales discrètes, chaines de Markov, processus de Poisson

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Corollaire 3.28 La variable N t suit une loi <strong>de</strong> <strong>Poisson</strong> <strong>de</strong> paramètre λt.<br />

Preuve : L’événement (N t ≥ k) = (T k ≤ t). Or T k est une somme <strong>de</strong> k variables<br />

indépendantes <strong>de</strong> loi exponentielles <strong>de</strong> paramètre λ, donc T k suit une loi Γ(k, λ). En<br />

déduire en exercice la loi <strong>de</strong> N k .<br />

•<br />

3.6 Construction du <strong>processus</strong> <strong>de</strong> <strong>Poisson</strong><br />

On revient enfin sur le lien entre la définition (5) et la définition (3.2) : on montre<br />

l’implication (3.2) implique (5). Sous la première définition, avec le paramètre λ > 0, et<br />

la loi µ t loi <strong>de</strong> <strong>Poisson</strong> <strong>de</strong> paramètre λt, on construit par le théorème <strong>de</strong> Kolmogorov la<br />

probabilité P sur l’espace canonique (N R+ , A) tribu cylindrique, telle que pour tout n,<br />

pour tout n-uple <strong>de</strong> réels positifs ordonné (t 1 , · · · , t n ), N 0 = 0, la loi <strong>de</strong><br />

(N t1 , N t2 − N t1 , · · · , N tn − N tn−1 ) où N t est la t-ième projection canonique, est le produit<br />

tensoriel ⊗ i=1,n µ ti −t i−1<br />

. On a l’existence et l’unicité <strong>de</strong> P. On a vu brièvement au début du<br />

chapitre que ceci est bien un <strong>processus</strong> <strong>de</strong> <strong>Poisson</strong> selon la définition (3.2). On le montre<br />

ici plus précisément bien que pas entièrement.<br />

1. On admet qu’il existe une version <strong>de</strong> l’application<br />

Ω = N R+ → N ; ω ↦→ ω(t)<br />

telle que t ↦→ ω(t) soit càd (théorie générale <strong>de</strong>s <strong>processus</strong>).<br />

2. Par construction <strong>de</strong> P, N t+s − N s est indépendante <strong>de</strong> N u pour tout u ≤ s, et donc<br />

N t+s − N s est indépendante <strong>de</strong> F N s .<br />

3. Par construction, N t+s − N s est <strong>de</strong> loi µ t qui ne dépend pas <strong>de</strong> s.<br />

4. Il reste à prouver que les sauts sont <strong>de</strong> taille 1 ce que l’on a éludé au début du<br />

chapitre....<br />

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