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martingales discrètes, chaines de Markov, processus de Poisson

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3.2 Premières propriétés<br />

1. Exercice : Si N est un <strong>processus</strong> <strong>de</strong> <strong>Poisson</strong>, t ↦→ M t = N t − N 0 est aussi un <strong>processus</strong><br />

<strong>de</strong> <strong>Poisson</strong> issu <strong>de</strong> 0 : M 0 = 0. en effet, on peut vérifier que les trois propriétés sont<br />

préservées car M t+s − M t = N t+s − N t .<br />

A partir <strong>de</strong> maintenant, on prendra en général N 0<br />

<strong>Poisson</strong> issu <strong>de</strong> 0.<br />

= 0, c’est à dire un <strong>processus</strong> <strong>de</strong><br />

2. Exercice : ∀n, ∀t 1 ≤, · · · , t n , la loi <strong>de</strong> (N t1 , · · · , N tn ) est l’image <strong>de</strong> µ t1 ⊗· · ·⊗µ tn−tn−1<br />

par l’application f : x ↦→ (x 1 , x 1 + x 2 , · · · , x 1 + · · · + x n ).<br />

C’est une conséquence du fait que (N t1 , · · · , N t1 ) = f(N ti −t i−1<br />

) où les N ti −t i−1<br />

sont <strong>de</strong>s<br />

variables aléatoires indépendantes <strong>de</strong> loi ⊗ i µ ti −t i−1<br />

.<br />

3.<br />

Lemme 3.3 QC 8<br />

Soit N un <strong>processus</strong> <strong>de</strong> <strong>Poisson</strong> (au sens <strong>de</strong> la définition 3.2) issu <strong>de</strong> 0 vérifiant l’hypothèse<br />

H et soit G t (u) = E(u Nt ) la fonction génératrice <strong>de</strong> N t . Alors<br />

1. ∀u ∈]0, 1[, t ↦→ G t (u) est càd et il existe une fonction C strictement positive sur<br />

]0, 1[ telle que G t (u) = e −C(u).t .<br />

2. Si N 0 = 0, il existe λ > 0 : P(N t − N 0 = 0) = e −λt .<br />

Preuve : (i) l’application t ↦→ N t est continue à droite presque sûrement ; puis 0 < u < 1<br />

implique 0 < u Nt < 1 et t ↦→ u Nt est continue à droite presque sûrement et bornée ; le<br />

théorème <strong>de</strong> Lebesgue montre alors que t ↦→ G t (u) est continue à droite.<br />

(ii) G t+s (u) = E[u N t+s−N s<br />

u Ns = G t (u)G s (u) par (ii) et (iii) <strong>de</strong> la définition 3.2. De<br />

plus N est issu <strong>de</strong> 0 montre que G 0 (u) = 1.<br />

(iii) Par un théorème classique d’analyse, les trois faits : continuité à doite, G 0 (u) = 1<br />

et G t+s = G t G s montre l’existence d’une constante positive C(u) telle que g t (u) = e −C(u)t .<br />

L’application f : t ↦→ P(N t = 0) vérifie f(0) = 1 et f(s + t) = f(s)f(t) par le même<br />

argument que pour 1. De plus elle est continue à droite : en effet, puisque N est croissant,<br />

si une suite s n décroit vers t, la suite f(s n ) est croissante vers P(∪ n {N sn ) = 0}). Mais N<br />

est à valeurs entière et càd : qd s n tend vers t, sur lévénement (N t = 0), il existe n à<br />

partir duquel N sn = 0, et donc {N t = 0} = ∪ n {N sn ) = 0}, d’où la continuité à droite. •<br />

Corollaire 3.4 H implique P(lim(N t = 0)) = 0.<br />

Preuve : ∀k ≥ 0, P(N k = 0) = e −λk , ∑ k e −λk < ∞ et le lemme <strong>de</strong> Borel-Cantelli permettent<br />

<strong>de</strong> conclure.<br />

•<br />

Avant <strong>de</strong> donner la loi <strong>de</strong> N t , on va s’occuper <strong>de</strong>s temps <strong>de</strong> saut et <strong>de</strong>s temps d’arrêt.<br />

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