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Document cadre - Île-de-France

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Le parc francilien présente <strong>de</strong>s performances <strong>de</strong> consommation énergétique très médiocres : 70 %<br />

du parc (soit 3,2 millions <strong>de</strong> logements) est constitué <strong>de</strong> logements construits avant 1975, date <strong>de</strong><br />

la première règlementation thermique. Le chauffage représente environ 70% <strong>de</strong> la consommation<br />

<strong>de</strong>s logements ; les 30% restants sont liés à la production d’eau chau<strong>de</strong> sanitaire, la cuisson et<br />

l’électricité spécifique (ce <strong>de</strong>rnier poste étant en forte croissance ces <strong>de</strong>rnières années).<br />

Une large majorité du secteur rési<strong>de</strong>ntiel francilien est composée <strong>de</strong> logements collectifs (72% du<br />

parc), qui représentent donc un enjeu spécifique pour la région. Le reste du secteur rési<strong>de</strong>ntiel est<br />

composé <strong>de</strong> maisons individuelles. Toutefois, bien que ne constituant que 28% du parc, ces<br />

maisons individuelles pèsent 45% <strong>de</strong>s dépenses énergétiques pour le chauffage. Les<br />

consommations énergétiques du secteur tertiaire sont quant à elles caractérisées par une très<br />

forte part <strong>de</strong> l’électricité (42%) en forte augmentation.<br />

Du fait <strong>de</strong> leur poids, les transports et le bâtiment constituent <strong>de</strong>s secteurs sur lesquels l’action<br />

régionale se portera en priorité. Cependant, la classification par poste d’émission ne permet pas<br />

forcément <strong>de</strong> refléter la complexité <strong>de</strong>s besoins. Le secteur <strong>de</strong>s bâtiments par exemple est<br />

éminemment dépendant du mix énergétique pour la production <strong>de</strong> chaleur et d'électricité ou <strong>de</strong> la<br />

production <strong>de</strong>s matériaux <strong>de</strong> construction (secteur « industries »).<br />

Si les secteurs principaux d'intervention sont bien i<strong>de</strong>ntifiés par l'analyse du bilan, la Région<br />

souhaite également intégrer la question climatique dans ses autres politiques existantes<br />

(agriculture, innovation, développement économique...), afin <strong>de</strong> répondre à la complexité <strong>de</strong>s<br />

interdépendances entre secteurs et à l'importance <strong>de</strong>s émissions indirectes.<br />

V- Vision stratégique et actions du Plan Régional pour le Climat<br />

Le Plan Régional pour le Climat offre à la fois une vision stratégique et un plan d’actions. La<br />

première est le fruit <strong>de</strong> la compréhension <strong>de</strong>s enjeux globaux et territoriaux que nous pouvons<br />

avoir en 2011 à la suite d’une procédure <strong>de</strong> concertation large (Cf. encadré 1, p14). Cette vision<br />

est traduite en « préconisations », présentes tout au long du document. Parallèlement aux<br />

préconisations, <strong>de</strong>s « actions » sont développées. Les actions procè<strong>de</strong>nt d’une volonté <strong>de</strong> passer<br />

à l’acte rapi<strong>de</strong>ment au travers <strong>de</strong> dispositifs existants ou via l’adoption <strong>de</strong> politiques <strong>cadre</strong>s à relatif<br />

court terme.<br />

Si les préconisations constituent <strong>de</strong>s axes stratégiques, une organisation du document<br />

représentative <strong>de</strong>s priorités opérationnelles <strong>de</strong> mise en œuvre a été choisie. Ainsi, le PRC<br />

distingue ce qui relève <strong>de</strong> moyens d’action facilement mobilisables pour la Région à court terme<br />

(Partie A), <strong>de</strong> ceux plus transversaux qui relèvent <strong>de</strong> politiques sectorielles <strong>de</strong> plus long terme<br />

(Partie B).<br />

Dans la Partie A, la Région Ile-<strong>de</strong>-<strong>France</strong> réaffirme à la fois la nécessité d’être exemplaire sur son<br />

patrimoine et dans son fonctionnement, cette exemplarité trouvant <strong>de</strong> nombreuses justifications.<br />

Elle réaffirme également son rôle <strong>de</strong> chef d’orchestre territorial, en coordonnant la mobilisation <strong>de</strong>s<br />

collectivités et autres acteurs.<br />

Dans la Partie B, la Région Ile-<strong>de</strong>-<strong>France</strong> engage <strong>de</strong>s politiques structurantes pour le territoire, en<br />

commençant par les compétences dont elle dispose (transports et aménagement du territoire),<br />

puis au travers <strong>de</strong>s politiques qu’elle a développées (énergie, logement, développement<br />

économique…).<br />

Dans cette <strong>de</strong>uxième partie, seront distingués <strong>de</strong>s « Actions » et <strong>de</strong>s « Chantiers », en fonction du<br />

niveau <strong>de</strong> l’action régionale et, à ce titre, <strong>de</strong> la nécessité d’adopter <strong>de</strong>s délibérations spécifiques<br />

pour mettre en œuvre certains objectifs ou <strong>de</strong> lancer une réflexion large.<br />

Enfin, par l’adoption <strong>de</strong> préconisations et actions dont la vocation sera <strong>de</strong> s’appliquer à l’ensemble<br />

<strong>de</strong>s politiques et mesures régionales, le PRC offre l’amorce d’une mobilisation générale.<br />

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