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T. P. Traitement du Signal Maîtrise E.E.A. - LASC

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• Estimation numérique de l'autocorrélation<br />

La fonction d'autocorrélation R x (τ) est calculée en prenant la valeur moyenne de X(t,ω) multiplié par X(tτ,ω).<br />

Pour simplifier les écritures, les signaux numérisés sont le plus souvent exprimés en fonction<br />

d'indices prenant des valeurs entières. Par exemple, au lieu d'écrire x(t m ) avec t m =mt e (t e : période<br />

d'échantillonnage), on préfère écrire x(m). Ainsi, pour estimer numériquement la fonction<br />

d'autocorrélation, on pose simplement le calcul d'une valeur moyenne sur l’ensemble de N échantillons<br />

qui constituent x(m):<br />

r 1<br />

1( p ) = x ( m ) x ( m − p ) pour 0≤<br />

p N 1<br />

N<br />

N −1 *<br />

∑ ≤ − (4.1)<br />

m=<br />

p<br />

Lorsque p tend vers N-1, peu de termes interviennent dans le calcul de la moyenne alors que le terme de<br />

normalisation reste constant à 1/N. Cela a pour conséquence d'intro<strong>du</strong>ire un biais dans l'estimation:<br />

l'autocorrélation est pondérée par une fenêtre triangulaire.<br />

Pour éliminer le biais, un second estimateur peut être défini de la façon suivante:<br />

1<br />

( ) = ∑ N 1 *<br />

r2 p<br />

− x(<br />

m)<br />

x ( m − p)<br />

pour 0 ≤ p ≤ N −1<br />

m<br />

N − p<br />

= p<br />

(4.2)<br />

L'avantage de cet estimateur est son absence de biais, mais sa variance devient importante lorsque p<br />

tend vers N-1. Les fonctions de corrélation qui vont être calculées par la suite permettront de saisir les<br />

notions de biais et de variance d’un estimateur.<br />

• Utilisation de la TFD pour calculer ces estimées.<br />

Pour calculer une fonction de corrélation numérique, il est plus intéressant de passer dans le domaine<br />

fréquentiel au moyen de la TFD pour des signaux présentant plus de 80 échantillons car les opérations sont<br />

moins nombreuses donc plus rapides à exécuter. L’utilisation de la TFD est basée sur le théorème de<br />

Plancherel qui dit que la transformée de Fourier d’un pro<strong>du</strong>it de convolution de deux signaux donne le<br />

pro<strong>du</strong>it simple de la transformée de Fourier des deux signaux : TF ( x( t)*<br />

y(<br />

t)<br />

) = X ( f ) Y(<br />

f )<br />

Il est possible d’utiliser ce théorème pour estimer la fonction d’autocorrélation car cette dernière<br />

*<br />

renferme une convolution : ( τ ) = x(<br />

τ )* x ( −τ<br />

)<br />

R x<br />

Si on applique cette dernière relation au cas d’un signal numérique sur lequel on essaie de calculer<br />

l’estimateur biaisé de l’autocorrélation, on obtient :<br />

r 1 1 * 1<br />

*<br />

1( p N −<br />

) = ∑ x ( m ) x ( m − p ) = x ( p )* x ( − p )<br />

m=<br />

p<br />

N<br />

N<br />

( )<br />

ou * désigne la convolution linéaire définie par: x( p)* y( p) = x( m) y( p − m)<br />

avec y( p- m) = 0 pour ( p- m) est en dehors de l'intervalle [0, N -1]<br />

La difficulté pour les signaux numériques est qu’il existe deux définitions de la convolution : la<br />

convolution cyclique et la convolution linéaire. La convolution cyclique est définie par la relation :<br />

∑<br />

N − 1<br />

m=<br />

0<br />

30

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