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Recommandations sur les<br />

traitements antithrombotiques<br />

Un traitement par aspirine à faible dose (75-<br />

100 mg) est recommandé indéfiniment<br />

après STEMI<br />

Chez les patients intolérants à l'aspirine, le<br />

clopidogrel est indiqué comme alternative à<br />

l'aspirine<br />

Un double traitement antiagrégant par aspirine et<br />

prasugrel ou aspirine et ticagrelor (de préférence<br />

à aspirine et clopidogrel) est recommandé chez<br />

les patients traités par angiop<strong>la</strong>stie<br />

Le double traitement par aspirine et antagoniste<br />

des récepteurs à l'ADP par voie orale doit être<br />

continué jusqu'à un maximum de 12 mois avec<br />

un minimum de :<br />

aspirine + clopidogrel) chez les patients ayant eu une angiop<strong>la</strong>stie<br />

(I, A). La durée du double traitement est débattue :<br />

il est recommandé pour une durée pouvant atteindre un an<br />

chez tous les patients après angiop<strong>la</strong>stie (I, C), avec un traitement<br />

d’au moins un mois en cas d’utilisation de stent nu<br />

(I, C) et de 6 mois minimum après utilisation d’un stent actif<br />

(IIb, B). Pour les patients n’ayant pas eu de stent, une double<br />

antiagrégation doit être envisagée, pour une durée maximale<br />

d’un an (IIa, C). Chez les patients ayant un risque<br />

CONSENSUS CARDIO pour le praticien - N° 82 • Octobre 2012<br />

C<strong>la</strong>sse Niveau<br />

I A<br />

I B<br />

I A<br />

I C<br />

• 1 mois pour les patients ayant eu un stent nu I C<br />

• 6 mois pour les patients ayant eu un stent actif IIb B<br />

Le double traitement antiagrégant doit être utilisé<br />

pendant un an maximum chez les patients<br />

n'ayant pas eu de stent<br />

Une protection gastrique par IPP doit être<br />

envisagée pour <strong>la</strong> durée du double traitement<br />

antiagrégant chez les patients à risque<br />

hémorragique élevé<br />

En cas de thrombus intraventricu<strong>la</strong>ire, une<br />

anticoagu<strong>la</strong>tion doit être débutée pour un<br />

minimum de 3 mois<br />

Chez des patients sélectionnés recevant de<br />

l'aspirine et du clopidogrel, le rivaroxaban à<br />

faible dose (2 fois 2,5 mg) peut être envisagé si<br />

le risque hémorragique est faible<br />

En cas d'indication c<strong>la</strong>ire d'anticoagu<strong>la</strong>nts (par<br />

exemple, fibril<strong>la</strong>tion atriale avec score CHA2DS2- VASC ≥ 2 ou prothèse valvu<strong>la</strong>ire mécanique), un<br />

traitement anticoagu<strong>la</strong>nt doit être institué en<br />

plus du traitement antiagrégant<br />

Chez les patients nécessitant un triple traitement<br />

antithrombotique (double traitement antiagrégant<br />

et anticoagu<strong>la</strong>nt), par exemple après pose de<br />

stent et indication impérative d'anticoagu<strong>la</strong>tion,<br />

<strong>la</strong> durée du double traitement antiagrégant doit<br />

être aussi courte que possible pour réduire le<br />

risque de saignement<br />

Tableau 1.<br />

IIa C<br />

IIa C<br />

IIa B<br />

IIb B<br />

I C<br />

I C<br />

hémorragique élevé, il est conseillé d’envisager un traitement<br />

par IPP (IIa, C).<br />

En cas d’indication indiscutable d’anticoagu<strong>la</strong>tion, un traitement<br />

oral est recommandé en plus du traitement antiagrégant<br />

(I, C) ; il convient alors de réduire au minimum <strong>la</strong><br />

durée du double traitement antiagrégant (I, C). En cas de<br />

thrombus intraventricu<strong>la</strong>ire gauche, un traitement anticoagu<strong>la</strong>nt<br />

doit être mis en route pour un minimum de 3 mois<br />

(IIa, B). Enfin, chez les patients traités par aspirine et clopidogrel,<br />

une faible dose de rivaroxaban (2,5 mg 2 fois/j) peut<br />

être envisagée (IIb, B) (Tableau 1).<br />

Un traitement bêtabloquant doit être envisagé dès <strong>la</strong> phase<br />

hospitalière et poursuivi par <strong>la</strong> suite, en l’absence de contreindication<br />

(IIa, B) ; les bêtabloquants doivent être prescrits<br />

en cas d’insuffisance cardiaque ou de dysfonction ventricu<strong>la</strong>ire<br />

gauche (I, A). L’utilisation intraveineuse des bêtabloquants<br />

peut être envisagée à l’admission en l’absence<br />

d’insuffisance cardiaque, si <strong>la</strong> pression artérielle et <strong>la</strong> fréquence<br />

cardiaque sont élevées (IIb, B) ; ils ne doivent pas<br />

être utilisés en cas d’hypotension ou d’insuffisance cardiaque<br />

(III, B). Le vérapamil peut être envisagé comme alternative<br />

aux bêtabloquants si ces médicaments sont contre-indiqués<br />

et s’il n’y a pas d’insuffisance cardiaque (IIb, B).<br />

Un traitement par statines à forte dose doit être prescrit et<br />

poursuivi, en l’absence d’intolérance, quel que soit le niveau<br />

de cholestérol (I, A). Après 4 à 6 semaines, une nouvelle prise<br />

de sang doit permettre de vérifier si l’objectif de 0,70 g/l est<br />

atteint (IIa, C).<br />

Les IEC doivent être prescrits dès les 24 premières heures chez<br />

les patients avec des signes d’insuffisance cardiaque, une dysfonction<br />

ventricu<strong>la</strong>ire gauche systolique, un diabète ou un<br />

infarctus antérieur (I, A). Chez les autres patients, ils doivent<br />

être envisagés, sauf en cas de contre-indication (IIa, A). En<br />

cas d’intolérance aux IEC, les ARA II, et de préférence le valsartan,<br />

constituent une alternative en cas d’insuffisance cardiaque<br />

ou de dysfonction ventricu<strong>la</strong>ire gauche (I, B). En l’absence<br />

d’insuffisance rénale ou d’hyperkaliémie, un<br />

antagoniste de l’aldostérone (par exemple l’éplérénone),<br />

est indiqué chez les patients avec une fraction d’éjection<br />

≤ 40%, ayant une insuffisance cardiaque ou un diabète<br />

(I, B) (Tableau 2, p 8).<br />

Complications de l’infarctus<br />

avec sus-déca<strong>la</strong>ge du segment ST<br />

➜ Insuffisance cardiaque<br />

Le traitement de l’insuffisance cardiaque modérée (c<strong>la</strong>sse<br />

Killip II) repose sur l’oxygénothérapie (I, C), les diurétiques<br />

de l’anse (I, C), les IEC, en l’absence d’hypotension, hypovolémie<br />

ou insuffisance rénale (I, A), avec un ARA II (valsartan)<br />

comme alternative en cas d’intolérance aux IEC (I, B). Un<br />

antialdostérone comme l’éplérénone doit être utilisé si <strong>la</strong><br />

fraction d’éjection est ≤ 40 % (I, B). Les nitrés intraveineux,<br />

le nitroprussiate, doivent être envisagés en cas de pression<br />

artérielle élevée (IIa, C) et les diurétiques thiazidiques en cas<br />

d’intolérance aux IEC et aux ARA II (IIa, C).<br />

En cas d’œdème pulmonaire (c<strong>la</strong>sse Killip III), le traitement<br />

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