Etats gÃ©nÃ©raux de l'enseignement du franÃ§ais en Afrique ...

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LES ÉTATS GÉNÉRAUX DE L’ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE FRANCOPHONEavec une deuxième langue de communication internationale (anglais, portugais,arabe…). Les Ministres souhaitent que cette réalité qui amène à reconsidérer le schémabinaire « français/langues africaines » soit également prise en compte dans laformulation des politiques linguistiques.Les Ministres et Chefs de délégations, analysant la situation des systèmes éducatifs, ontmis en exergue les déficits principaux que connaissent ces systèmes dans le domaine del’enseignement du français et des langues nationales. Il s’agit notamment de :n L’insuffisance des financements consacrés à l’éducation ;nLa formation insuffisante des maîtres et des professeurs aussi bien endidactique du français que des langues nationales ;nL’inadaptation des programmes au contexte et aux réalités spécifiques dechaque pays ;n L’inadaptation des méthodes d’enseignement au niveau réel des élèves ;nL’absence ou l’insuffisance d’outils pédagogiques.Les Ministres et Chefs de délégations ont adopté les recommandations suivantes :Au plan institutionnelnFormuler et mettre en œuvre, dans chaque pays, une politique linguistiquecohérente prenant en compte l’ensemble des langues enseignées ;nCréer, réactiver ou soutenir des commissions nationales chargées d’évaluer lasituation de l’enseignement du français et des langues nationales où tous lescycles et tous les intervenants et acteurs intéressés par cet enseignementseraient représentés et de faire des propositions pour dynamiser cetenseignement (programmes, formation des enseignants, outils pédagogiques,méthodes d’enseignement, recherche didactique) ;nVeiller à l’harmonisation des programmes des pays d’Afrique subsahariennefrancophone ;nMettre en œuvre une politique éditoriale incluant la conception, l’édition et ladistribution de manuels scolaires. À cet effet, il est demandé à l’AIF derenforcer l’appui qu’elle apporte aux États dans ce domaine et aux autrespartenaires de soutenir cet effort qui doit également concerner les languesnationales ;nMettre en place un réseau régional en recherche didactique des langues encontact ;98LIBREVILLE (GABON), 17 AU 20 MARS 2003
LES ÉTATS GÉNÉRAUX DE L’ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE FRANCOPHONEnValoriser la fonction enseignante à travers un certain nombre de mécanismeset /ou de dispositions propres à chaque État ;nCréer un groupe d’experts africains pour appuyer les programmes decoopération dans le domaine de l’enseignement du français et des languesnationales, notamment par la rédaction de référentiels communs modulablesselon le contexte ;nCréer un comité de suivi de ces États généraux où serait représentée, outre laCONFEMEN, l’AIF, l’AUF et la FIPF, la coopération bilatérale – comité quiétudierait la mise en œuvre des recommandations de ces États généraux et quis’appuierait sur les expertises reconnues dans ce domaine, notamment cellesde l’académie africaine des langues ;n Impliquer les partenaires sociaux (parents d’élèves, associationsprofessionnelles, syndicats d’enseignants…) dans la réalisation des recommandationsdes États généraux de l’éducation en Afrique subsaharienne ;nFaire examiner le présent mémorandum par la prochaine Conférence desMinistres de l’Éducation des pays ayant le français en partage afin qu’il soittraduit en orientations politiques en vue de faciliter sa mise en œuvre .Au plan pédagogiquenMettre l’accent sur l’objectif du développement et ce à travers unenseignement fonctionnel sans exclure les autres objectifs assignés àl’enseignement ;nMettre en place un programme de soutien à la formation initiale et continuedes enseignants et encadreurs pédagogiques ;nConsolider et diversifier le programme de soutien à la conception d’outilspédagogiques (manuels et autres) ;nSystématiser le recours à l’évaluation des acquis des apprentissages,notamment avec l’appui du PASEC ;nFavoriser un environnement susceptible de soutenir l’enseignement dufrançais et des langues nationales par la création et le développement debibliothèques scolaires et universitaires ;nTenir compte de la formation insuffisante des maîtres et des professeurs aussibien en didactique du français qu’en didactique des langues nationales,considérer la formation à distance comme une modalité envisageable à côtéde la formation présentielle ;LIBREVILLE (GABON), 17 AU 20 MARS 200399
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Les États généraux de l’enseig
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I. États généraux
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1 . Programme des États généraux
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2 . Cérémonie d’ouverture
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3 . Conférences introductives
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Page 69: 4 . Rapport de synthèse
Page 81: 5 . Cérémonie de clôture
Page 95: II. Conférence ministérielle
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Page 103: 2 . Liste des Ministres
Page 109: 1 . Liste des participants
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2 . Propositions des participants
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