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LES ÉTATS GÉNÉRAUX DE L’ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE FRANCOPHONEBIBLIOGRAPHIEABOU Séline et HADDAD Katia (Dir) ; 1994, une francophonie différentielle, Paris, l’Harmattan.CALVET Louis, 1987, la guerre des langues et les politiques linguistiques, Paris, Payot.CALVET Louis, 1996, les politiques linguistiques, Paris, PUF, Que sais-je !CHAUDENSON R., 1991, la francophonie : représentation, réalités , perspectives, Paris, DidierErudition.CONFEMEN (Conférence des Ministres de l’Education des Etats d’expression française) 1986,Promotion et intégration des langues nationales dans les systèmes éducatifs : bilan et inventaire,Paris, Champion.CUQ J P, 1992. « Français langue seconde : un point sur la question » Etudes de linguistiqueappliquée n° 88, Paris, Didier Erudition.DUMONT P. 1990. Le français langue africaine, Paris, l’Harmattan.DUMONT P et MAURER B, 1995, Sociolinguistique du français en Afrique francophone, Dakar,Edicef/AUPELFLATIN D. (Coordination de l’équipe IFA), 1983 Inventaire des particularités du français en Afriquenoire, Paris, Edicef/AUPELF.MAKOUTA – MBOUKOU J.P. 1970. Le français en Afrique noire, Paris, Bordas.MANESSY G, et WALD P. 1970. Plurilinguisme, normes, situations et stratégies. Paris, l’Harmattan.MAURAIS. J. (dir), 1987. Politique et aménagement linguistiques. Conseil de la langue françaiseQuébec.MENDO ZE G, 1990. le français en Afrique francophone. Une crise dans les crises, le cas duCameroun, Paris ABC.NGALASSO M., 1992 « Le concept de français langue seconde » en études de linguistiqueappliquées, n° 88, Paris, Didier Erudition.TABI MANGA J. 2000, les politiques linguistiques du Cameroun. Essai d’aménagementlinguistique. Paris, Karthala.-56LIBREVILLE (GABON), 17 AU 20 MARS 2003
LES ÉTATS GÉNÉRAUX DE L’ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE FRANCOPHONEConférence introductiveMonsieur Moussa DAFFProfesseurUniversité Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal)SITUATION DU FRANÇAIS LANGUE SECONDE ET LA QUESTIONDE LA NORME DE RÉFÉRENCE.Nous nous proposons dans cette communication introductive d’essayer de montrercomment on peut approcher la définition d’un français de référence dans uncontexte non encore stabilisé de français langue seconde. Écartelé entre la normeidéalisée correspondant à de l’écrit littéraire tel que véhiculé par l’institution scolaire dejadis et la normalité d’un corps de langage marqué du sceau de la biculturalité, lefrançais langue seconde cherche sa légitimation et la stabilisation de sescaractéristiques linguistiques et sociolinguistiques.La visibilité de la puissance normative représentée par le français de France estaujourd’hui brouillée sur le champ linguistique de la Francophonie par l’influence delocuteurs légitimes dans des espaces culturellement déconnectés des réalités socioculturellesde l’espace d’origine. La définition d’un français de référence, dans cecontexte, doit être recherchée dans l’intersection entre les représentations forcémentabstraites liées à une langue idéalisée par plusieurs années de colonialisme et lespratiques porteuses d’une norme implicite qui affleure parfois difficilement à laconscience des usagers.Les locuteurs légitimes du français ont remplacé « les bons auteurs » et « la classebourgeoise cultivée de Paris ». La diffusion du français mésolectal se fait par des canauxmultiples. Les écrivains contemporains affranchis de l’attrait du modèle franco-françaiset ayant par la langue d’écriture marqué leur volonté de contester l’unicité de la languefrançaise, les enseignants, les communicateurs (presse écrite et parlée), les hommespolitiques et les concepteurs de manuels didactiques, en investissant le champcommunicatif de leur usage, s’imposent comme les référents disponibles.La légitimation officielle de ce français se fera progressivement avec la validation duconcept de français langue seconde par l’institution scolaire.LIBREVILLE (GABON), 17 AU 20 MARS 200357
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Les États généraux de l’enseig
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Page 11: 1 . Programme des États généraux
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Page 27: 2 . Cérémonie d’ouverture
Page 47: 3 . Conférences introductives
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Page 81: 5 . Cérémonie de clôture
Page 95: II. Conférence ministérielle
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1 . Liste des participants
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2 . Propositions des participants
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