Etats gÃ©nÃ©raux de l'enseignement du franÃ§ais en Afrique ...

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LES ÉTATS GÉNÉRAUX DE L’ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE FRANCOPHONE41. Mettre en place de véritables politiques étatiques de promotion et de sauvegardedes langues partenaires, sans aucune exclusive.42. Redéfinir – aux plans national, régional et international – une politique linguistiquefondée sur la prise en compte des besoins réels des pays africains et de leurspopulations.43. Appliquer à l’Ecole le principe de la subsidiarité des langues : chaque langue ayantdroit à une considération égale et se voyant attribuer un rôle spécifique.44. Définir de la manière la plus consensuelle possible une politique optimale de choixde langues d’enseignement.45. Créer des conseils nationaux visant à l’observation et à la promotion des languesnationales.46. Donner aux grandes langues africaines une place sur les médias francophones(TV5, RFI) par principe de réciprocité.47. « Reculer pour mieux sauter » c’est-à-dire s’appuyer sur les langues nationales pourfavoriser le processus de structuration de l’apprenant.48. Créer des « académies » de langues nationales pour la terminologie par exemple.49. Prendre en compte les langues nationales dans les réflexions didactiques conduitespar les enseignants de FLS.50. Pouvoir disposer, dans les pays du Sud, des structures éditoriales indispensables audéveloppement de leur système éducatif et de leur production culturelle.51. Promouvoir l’adaptation et l’exploitation pédagogiques des nombreux travauxscientifiques reconnus portant sur les langues africaines de grande diffusion,notamment les langues transfrontalières.52. Promouvoir la constitution et la diffusion d’une variété standard pour les languesafricaines.53. Promouvoir l’étude grammaticale de langues africaines dans l’enseignementsupérieur, pour toutes les orientations.54. Étudier les systèmes éducatifs des pays africains anglophones et veiller à envoyerdes observateurs de l’OIF dans les colloques organisés dans ces pays, surl’enseignement des langues du milieu.55. Participer au programme de l’UNESCO d’accès universel au cyberespace enintroduisant auprès de cette organisation des projets favorisant une présence activedes Africains et de leurs langues sur Internet.164LIBREVILLE (GABON), 17 AU 20 MARS 2003
LES ÉTATS GÉNÉRAUX DE L’ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE FRANCOPHONE56. Promouvoir les langues africaines comme véhicules de culture et de premièrescolarisation.57. Développer une didactique efficace du FLS et des langues africaines nationales.58. Favoriser l’installation d’une politique linguistique et éducative tenant compte del’aménagement linguistique (autonomie éditoriale des méthodes et des manuels,formation des enseignants et élaboration de programmes adaptés et réalistes).59. Dégager les moyens pour permettre l’enseignement préscolaire de la languepremière et son articulation avec le français.60. Définir une norme adaptée du français enseigné à fin de communicationinternationale.61. Favoriser la collaboration inter-africaine pour développer les bonnes pratiques,témoins d’une bonne gouvernance.62. Décrire les langues africaines pour aboutir à des grammaires pédagogiques utiles àleur enseignement.63. Susciter la pédagogie convergente et l’harmonisation des programmes nationauxavec les attentes et les besoins.64. Créer des produits audiovisuels de fiction attractifs et en séries permettant defidéliser les publics. Ces produits intégreront des stratégies de diffusion decompétences linguistiques en français et seront adaptés selon les publics visés(enfants en priorité, adolescents, adultes), à l’école et hors de l’école, ainsi que selondes niveaux de langue différents. Le cas échéant, ces fictions pourront êtreproduites dans les langues du milieu.ÉDITIONS ET RÉSEAUX65. Susciter la volonté politique de la part des décideurs en vue d’obtenir plus aisémentet à un prix accessible les textes ou supports scientifiques, culturels, scolaires.66. Créer sur place des lieux d’édition, de production et de distribution avec l’appui departenaires locaux.67. Favoriser la communication à l’intérieur de ce réseau local et avec les autrespartenaires du réseau international.68. Créer des relations d’échanges équitables avec les pays occidentaux afin de disposerpartout où ce réseau s’implantera d’une indépendance suffisante pour reproduire,éditer et distribuer, sur tous supports, des textes intéressants.LIBREVILLE (GABON), 17 AU 20 MARS 2003165
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I. États généraux
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1 . Programme des États généraux
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2 . Cérémonie d’ouverture
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3 . Conférences introductives
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4 . Rapport de synthèse
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5 . Cérémonie de clôture
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II. Conférence ministérielle
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2 . Liste des Ministres
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1 . Liste des participants
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Page 161: 2 . Propositions des participants
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