Etats généraux de l'enseignement du français en Afrique ...

LES ÉTATS GÉNÉRAUX DE L’ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE FRANCOPHONEparticulièrement à TV5 pour la couverture médiatique de l’événement, à l’Agenceuniversitaire de la Francophonie pour avoir assuré la coordination scientifique des Étatsgénéraux et à la Fédération internationale des professeurs de français pour avoir assuréla mobilisation de nos enseignants.À ces remerciements, je voudrais enfin associer les délégués venus des pays d'Afriquecentrale, de l’Ouest, de l’océan Indien et des espaces où le français est langue officielleet/ou langue d’enseignement.À tous, je souhaite un agréable séjour à Libreville.Monsieur le Premier Ministre,Vous avez accepté, en dépit de vos lourdes charges, de présider personnellement cettecérémonie d’ouverture des “États généraux de l’enseignement du français en Afriquesubsaharienne francophone”. Cela prouve s’il en était encore besoin l’intérêt que vousmêmeet le gouvernement portez à l'éducation. Je tiens à vous exprimer solennellementla reconnaissance de la communauté enseignante du Gabon.Excellences,Mesdames et Messieurs les délégués,Distingués invités,Mesdames et Messieurs,Il y a un an se tenaient respectivement à Libreville, au Gabon, et à Ouagadougou auBurkina Faso, deux rencontres régionales de concertation ayant permis de porter desregards croisés sur l’apprentissage du français en Afrique francophone et de faire lepoint sur les nombreux dysfonctionnements de nos systèmes éducatifs, plus dequarante ans apres les indépendances.Ces réunions régionales ont marqué une étape importante dans le développement desactions de la Francophonie et sur l'avenir de l’enseignement du français en Afriquefrancophone.C’est donc l’occasion pour moi de vous dire toute la fierté de la communautéenseignante du Gabon, d’accueillir ces États généraux et de les avoir placés dans lesmanifestations de la 33 e Journée internationale de la Francophonie.Mesdames et Messieurs les délégués,Ce sujet qui mobilise tant d'énergie et d’intelligences est d’importance, puisque ledéveloppement humain durable souhaité par nos pays ne peut se concevoir sans lamaîtrise de nos langues. Il nous faut, en effet, nous convaincre tous, et nous le répétersans relâche, que notre destin sera à l’image du sort réserve à nos langues.D’abord à nos langues nationales, porteuses de la mémoire de nos ancêtres, mais ausside leur ingéniosité et de leurs savoir-faire. Ensuite à notre langue commune qu'est le38LIBREVILLE (GABON), 17 AU 20 MARS 2003