Robert Cerruti, Les cinémas de Nyon des origines à nos jours

C'est M. Edouard Novel, rue Coutau 11 à Genève qui donne lesreprésentations pendant cette dernière période et l'agenceHaasenstein & Vogler de Genève s'occupe de la publicité dans la presselocale.Lors de sa séance du 9 décembre 1912, la Municipalité de Nyondécide d'imposer une taxe de surveillance de 2 francs par jour dereprésentation cinématographique donnée dans la commune. Pendantcette même séance, lecture est faite d'une lettre de la Sociétévaudoise des amis du jeune homme de Lausanne qui attire l'attentiondes autorités sur l'influence délétère que les spectaclescinématographiques exercent sur la jeunesse des écoles et demandequelle est la situation faite à Nyon aux cinématographes.Concernant la sécurité du cinématographe installé à l'hôtel Beau-Rivage par Edouard Novel, le brigadier Morel confirme qu'il répondentièrement aux exigences de l'arrêté du Conseil d'Etat vaudois du10 mars 1909. Les propriétaires de cinématographes avaient déjà étéavertis des conditions d’exploitation de leurs appareils en 1909. Eneffet le Conseil d’Etat arrête à l’époque que de coûteuses sanctionsseront encourues en cas de non-respect des conditions légales.Les cinématographes.Le Conseil d'Etat, voulantétablir une surveillance des cinématographes,en vue d'éviter lesaccidents, a pris, en date du 10mars, un arrêté indiquant d'unefaçon détaillée les mesuresauxquelles sera soumis dorénavantl'emploi de ces appareils.Aucun cinématographe nepourra être établi et mis enactivité sur le territoire du cantonquel que soit l'usage auquel il estdestiné, sans une autorisation dela préfecture compétente.Les contrevenants à cet arrêtéseront passibles d'amendes allantjusqu'à 300 francs.J.N., 20 mars 1909.- 12 -