produit sous licence, en utilisant dès 1896 le Cinématographe Lumière,dont il avait obtenu la concession pour le territoire suisse 188 .79. Radion promeut sa lessive au cinéma 189 .Quelques <strong>jours</strong> plus tard paraît une annonce illustrée, dans ungraphisme mo<strong>de</strong>rne et dépouillé qui fait du phare un projecteur <strong>de</strong>cinéma. C’est la publicité du film « Un Homme en or » (Jean Dréville,France, 1934, avec Suzy Vernon, Pierre Larquey et Harry Baur), « Unpetit fonctionnaire se lance dans les affaires pour reconquérir safemme, qui le trompe » 190 . Il est fait mention <strong>de</strong> « nouveaux appareils<strong>de</strong> sonorité », sans autre précision.80. Le Phare 191 .188 Roland Cosan<strong>de</strong>y, Jean-Marie Pastor, « Lavanchy-Clarke : Sunlight & Lumière, ou les débuts ducinématographe en Suisse », Equinoxe (Lausanne), n° 7, printemps 1992, pp. 9-27.Roland Cosan<strong>de</strong>y, « Le Catalogue Lumière 1896-1907 et la Suisse, éléments pour une filmographienationale », 1895 (Paris), n° 15, décembre 1993, pp. 3-30.189 J.N., 11 novembre 1935.190 C.G. 2003, p. 1217.191 C.C., 14 novembre 1935.- 138 -
Comme beaucoup d'autres établissements, le Phare est en proie àd'importantes difficultés financières, la gran<strong>de</strong> crise ne facilitant pasla vie <strong>de</strong>s exploitants. En ce début d'année 1936, le conseild'administration, via son directeur, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à l'A.C.S.R (Associationcinématographique suisse roman<strong>de</strong>) d'intervenir auprès <strong>de</strong> l'A.L.S.(Association suisse <strong>de</strong>s loueurs <strong>de</strong> films) afin <strong>de</strong> bénéficier <strong>de</strong> l'article20, al. 2 <strong>de</strong> la convention pour obtenir une réduction à Fr. 80.- du prixminimum <strong>de</strong> location, qui était fixé en pourcent <strong>de</strong> la recette, avec unminimum garanti <strong>de</strong> Fr. 100.-.- 139 -<strong>Nyon</strong>, 6 janvier 36A l'Association C.S.R. (Monsieur BECH, secrétaire)LAUSANNE.Messieurs,Faisant suite à notre entretien téléphonique du 3 ct.nous nous permettons <strong>de</strong> vous adresser une nouvelle <strong>de</strong>man<strong>de</strong><strong>de</strong> mise au bénéfice <strong>de</strong> l'article 20, al. 2 <strong>de</strong> la convention,cette fois pour le compte <strong>de</strong> notre établissementLE PHARE à <strong>Nyon</strong>.Malgré tous <strong>nos</strong> efforts presque surhumains, nousn'arrivons pas à un résultat nous permettant <strong>de</strong> payer lagarantie minima <strong>de</strong> fr. 100.-. Certes la situation s'estencore beaucoup aggravée <strong>de</strong>puis notre <strong>de</strong>rnière entrevue.Abstraction faite du marasme général dans les affairesvaudoises (crise du vin, crise agricole), inondations etc.Nous avons 39 sociétés locales qui donnent <strong>de</strong>s soirées, nousavons plus <strong>de</strong> 15 lotos et enfin là-<strong>de</strong>ssus vient se grefferune véritable folie du ski. Par une espèce <strong>de</strong> snobisme,chacun se croit obligé <strong>de</strong> se munir d'un équipement <strong>de</strong>skieur, même s'il ne sait même pas faire un pas. L'une <strong>de</strong><strong>nos</strong> placeuses a dépensé fr. 220.-, toutes ses économies pourêtre à la page du mon<strong>de</strong> sportif. Voilà où nous en sommes àl'heure actuelle et c'est la mort du cinéma si aucunévénement ne se produit en faveur du cinéma d'ici peu <strong>de</strong>temps.A titre <strong>de</strong> renseignement nous vous indiquons ci-aprèsqq. recettes qui ne laissent aucun doute sur la sincérité <strong>de</strong>notre requête.Au Phare :3% avec Signoret 4 au 7 Oct.Fr.138.20Sapho 27 30 Sept. 163.95Une enquête est ouv. 20 24 Sept. 111.90L'aventurier 25 28 Oct. 347.25L'ami Fritz 18 21 Oct. 139.90Et ainsi une liste lamentable s'allonge.......On nous impose <strong>de</strong>s films démodés, trop vieux, sortis <strong>de</strong>la mémoire du public etc.etc.Nous sommes également trop près <strong>de</strong> Genève, c'estpourquoi nous sommes obligé d'insister auprès <strong>de</strong> <strong>nos</strong> loueurs<strong>de</strong> bien vouloir renouveler les anciens contrats par lanouvelle production dont les tout gros morceaux ont encorequelques chances <strong>de</strong> succès à condition, nous répétons, à la
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