Robert Cerruti, Les cinémas de Nyon des origines à nos jours

M. Octave Golay, qui désire à son tour y construire une maison.L’histoire se répète : comme son prédécesseur, M. Golay ne réussirajamais à construire sur cette parcelle. Il faut attendre 1929 pour queM. Boldrini, quincaillier italien, rachète le terrain et y construise unimmeuble moderne. Cet édifice de deux étages sur rez portant lenuméro 10, est très connu, puisqu’on peut admirer aujourd’hui sur lemur nord-est un superbe trompe l’œil représentant la basilique romainedécouverte en 1970, et dont une partie des vestiges subsiste sousl’immeuble.56. La basilique en trompe-l’œil 108 .Le Moderne continue sa modeste existence et au cours des ans lesaffaires semblent aller assez bien pour son propriétaire. Lesprogrammes présentés commencent souvent par des actualités etparfois un petit documentaire précédant le film principal. Le spectaclese termine en général par un film comique. Voici quelques titres de filmsprésentés à cette période.« Le Miracle des loups » (Raymond Bernard, France, 1924),« Robert Cottereau, porte-bannière de Charles le Téméraire, est épris108 Photo Robert Cerruti, 2000.-84-