indique le seul point vulnérable du héros. Siegfried meurt ».2. « La Vengeance <strong>de</strong> Kriemhild », « Kriemhild épouse Attila, roi <strong>de</strong>sHuns. Pour célébrer la naissance <strong>de</strong> son enfant, elle invite Gunther etBrunehild à un banquet. Ils sont massacrés par les Huns, et Kriemhildmeurt à son tour dans l’incendie du palais qu’elle a provoqué » 112 .Ces <strong>de</strong>ux premiers films sont accompagnés musicalement parMM. Champrenaud et Matter, <strong>de</strong>ux musiciens nyonnais.58. MM. Walter Matter et René Champrenaud musiciens 113 .« Le Bossu » (Jean Kemm, France, d’après Paul Féval, 1925), « A la mort<strong>de</strong> son ami le duc <strong>de</strong> Nevers, tué par le prince <strong>de</strong> Gonzague, Laguardèrejure <strong>de</strong> veiller sur sa femme et sur sa fille Aurore et <strong>de</strong> le venger.Après bien <strong>de</strong>s années et <strong>de</strong> multiples péripéties, il retrouve son ennemiet le tue grâce à sa botte secrète » 114 .Précédé d’un reportage du Ciné journal suisse sur la Fête nautique<strong>de</strong> <strong>Nyon</strong>, qui a lieu du 20 au 21 août 1927, « Le Fantôme <strong>de</strong> l’Opéra »(Rupert Julian, USA, 1925), « Un déséquilibré veut favoriser la carrièred’une cantatrice en tuant ses rivales » 115 .« Petronella », (Hans Schwarz, Suisse, 1927), « En 1801, undétachement <strong>de</strong> l’armée française se heurte à une résistanceinsoupçonnée aux abords du village valaisan <strong>de</strong> Brunegg. <strong>Les</strong>autochtones – hommes, femmes et enfants – remportent la victoire auprix <strong>de</strong> lour<strong>de</strong>s pertes humaines. Pia Schwiek, farouche combattante,voit mourir son mari sur les barrica<strong>de</strong>s ; Josmarie Seiler pleure sonpère, le vieil armurier du village. La détresse s’installe parmi la112 D.M.F. 2000, p. 499.113 ACN, fonds Champrenaud.114 D.M.F. 2000, p. 92.115 C.G. 2003, p. 458.-86-
population lorsqu’on découvre la disparition <strong>de</strong> la cloche porte-bonheur,qui porte le nom <strong>de</strong> la sainte patronne du lieu, Petronella. Deux paysans,introuvables <strong>de</strong>puis la bataille, l’avaient mise en sécurité quelque partdans les montagnes. Une épidémie mortelle s’abat sur le village ; laguérisseuse Tschä<strong>de</strong>rli se révèle inefficace ; la jolie veuve Pia, qui tientune auberge avec son père, parvient à enrayer le mal par <strong>de</strong>s soinsappropriés, tandis que la population lapi<strong>de</strong> la sorcière impuissante. Piaest courtisée par le riche propriétaire Fridolin, mais son cœurappartient à Josmarie. <strong>Les</strong> <strong>de</strong>ux rivaux organisent un combat <strong>de</strong> reinesavec leurs vaches dont l’enjeu sera Pia. C’est Fridolin qui l’emporte ; lesadversaires en viennent aux mains et le vainqueur s’empale sur sonpropre couteau. Le conseil du village bannit Josmarie pour tou<strong>jours</strong> :son retour signifierait la mort. Errant la nuit dans les parages, lemalheureux retrouve par hasard Petronella, la cloche perdue <strong>de</strong> sonéglise, au fond d’une crevasse. Ramenant la relique au village, il obtientle pardon <strong>de</strong> la communauté et peut s’unir à Pia au son <strong>de</strong> la saintecloche » 116 .« <strong>Les</strong> Derniers <strong>jours</strong> <strong>de</strong> Pompéi » (Carmine Gallone, Amleto Palermi,Italie 1926), « L’action se passe, comme l’indique le titre en l’an 79 <strong>de</strong>notre ère. Elle a pour héros un jeune Athénien, Glaucus et la tendre etdouce Ione, pupille <strong>de</strong> l’Egyptien Arbacès, astucieux et corrompu.Arbacès, lui aussi, aime Ione, tandis que Julia, riche patricienne, estéprise <strong>de</strong> Glaucus. Le perfi<strong>de</strong> Egyptien tentera <strong>de</strong> se débarrasser <strong>de</strong>son rival en l’empoisonnant, puis il l’accuse faussement d’un meurtre qu’ila lui-même commis, et le fait jeter aux bêtes. Mais au moment où sonmensonge est découvert, une pluie <strong>de</strong> cendres, mêlée d’eau bouillante et<strong>de</strong> pierres calcinées, s’abat sur la ville, la campagne, la mer. Le Vésuveest en éruption. Pompéi commence à être ensevelie sous un linceulbrûlant. La population s’enfuit, éperdue. Le volcan se chargera duchâtiment du coupable, mais Glaucus et Ione seront sauvés grâce aumagnanime dévouement d’une jeune et touchante aveugle » 117 .« Ce <strong>de</strong>rnier programme suscite une plainte du Comité d’hygiènesociale et morale auprès <strong>de</strong> la Municipalité. M. le Syndic fait uneobservation à M. Lenta pour cette représentation cinématographiquecontraire à la morale et qui contient <strong>de</strong>s scènes <strong>de</strong> violence » 118 .D'autre part, il est rappelé à la police municipale les dispositions <strong>de</strong>116 H. Dumont, Histoire du cinéma suisse. Films <strong>de</strong> fiction 1896-1965, Cinémathèque suisse,Lausanne, 1987, p. 102.117 L’Illustration, 6 novembre 1926, cité d’après Le Cinéma, op. cit. p. 81.118 ACN BLEU A-82, p. 40, 20 avril 1927.-87-
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SourcesACN Archives communales de N