Robert Cerruti, Les cinémas de Nyon des origines à nos jours

indique le seul point vulnérable du héros. Siegfried meurt ».2. « La Vengeance de Kriemhild », « Kriemhild épouse Attila, roi desHuns. Pour célébrer la naissance de son enfant, elle invite Gunther etBrunehild à un banquet. Ils sont massacrés par les Huns, et Kriemhildmeurt à son tour dans l’incendie du palais qu’elle a provoqué » 112 .Ces deux premiers films sont accompagnés musicalement parMM. Champrenaud et Matter, deux musiciens nyonnais.58. MM. Walter Matter et René Champrenaud musiciens 113 .« Le Bossu » (Jean Kemm, France, d’après Paul Féval, 1925), « A la mortde son ami le duc de Nevers, tué par le prince de Gonzague, Laguardèrejure de veiller sur sa femme et sur sa fille Aurore et de le venger.Après bien des années et de multiples péripéties, il retrouve son ennemiet le tue grâce à sa botte secrète » 114 .Précédé d’un reportage du Ciné journal suisse sur la Fête nautiquede Nyon, qui a lieu du 20 au 21 août 1927, « Le Fantôme de l’Opéra »(Rupert Julian, USA, 1925), « Un déséquilibré veut favoriser la carrièred’une cantatrice en tuant ses rivales » 115 .« Petronella », (Hans Schwarz, Suisse, 1927), « En 1801, undétachement de l’armée française se heurte à une résistanceinsoupçonnée aux abords du village valaisan de Brunegg. Lesautochtones – hommes, femmes et enfants – remportent la victoire auprix de lourdes pertes humaines. Pia Schwiek, farouche combattante,voit mourir son mari sur les barricades ; Josmarie Seiler pleure sonpère, le vieil armurier du village. La détresse s’installe parmi la112 D.M.F. 2000, p. 499.113 ACN, fonds Champrenaud.114 D.M.F. 2000, p. 92.115 C.G. 2003, p. 458.-86-