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Robert Cerruti, Les cinémas de Nyon des origines à nos jours

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« Robin <strong>de</strong>s Bois » (Allan Dwan, USA, 1922), ce film muet caracolantinterprété et produit par Douglas Fairbank est déjà ancien. Il estprésenté exceptionnellement avec une « orchestration spéciale ».« L'Argent » (Marcel L'Herbier, France, 1929) d'après le romand'Emile Zola. Muet à l'origine, ce film est annoncé par la presse localedans une version synchronisée.« Mata Hari » (Georges Fitzmaurice, USA, 1931).« La Ruée vers l'or » (Chaplin, USA, 1925), un <strong>de</strong>s succès mondial d’un<strong>de</strong>s rares cinéastes dont la reprise <strong>de</strong>s œuvres n’épuise pas le potentielcommercial.<strong>Les</strong> techniques fondamentales du cinéma progressent et en 1927 lecinéma sonore fait une première percée avec les films à son labial,c’est-à-dire la parole correspondant <strong>de</strong> manière tout à fait synchroneaux mouvements <strong>de</strong>s lèvres <strong>de</strong> l'acteur. C'est le système Vitaphoneavec tourne-disque, couplé mécaniquement au projecteur <strong>de</strong> film. A<strong>Nyon</strong>, le Phare est le premier cinéma nyonnais à s'équiper dès 1931d'une installation sonore avec le système universel du son optiqueenregistré photographiquement sur le film. Au Central, M. Ba<strong>de</strong>lpropose <strong>de</strong> temps en temps une soirée avec orchestration spéciale pouragrémenter ses films muets, mais le public préfère la nouveauté dusonore et parlant. <strong>Les</strong> affaires ne sont pas brillantes et M. Ba<strong>de</strong>l doits'acquitter du sol<strong>de</strong> <strong>de</strong> ses cotisations dues pour l'année 1933 àl'A.C.S.R. sous la pression d'un comman<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> payer. Au début <strong>de</strong>l'année 1933, il apprend qu'un troisième cinéma va se construire à<strong>Nyon</strong>, sur l'emplacement qu'avait prévu M. Lenta en 1929. Ce nouveaucinéma sera lui aussi équipé <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers progrès du film sonore.Réalisant que son matériel <strong>de</strong>vient <strong>de</strong> plus en plus obsolète et qu'il vainévitablement au-<strong>de</strong>vant d’un échec, il déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rniser soninstallation. Le 2 juin 1933, il inaugure le Central sonore avec lemélodrame « La Lumière bleue » (Allemagne, 1932) premier film réalisépar Leni Riefenstahl, qui avait été primé à la Biennale <strong>de</strong> Venise en1932. « En plein cœur <strong>de</strong>s Dolomites, le Monte Cristallo étincelle parles nuits <strong>de</strong> pleine lune. Pour en découvrir le secret, un jeune peintresuit Junta l’orpheline, qui vit à l’écart du village et que l’on accuse <strong>de</strong>sorcellerie. Arrivé <strong>de</strong>rrière elle au sommet, il découvre une grottetapissée <strong>de</strong> cristaux, dont s’emparent les villageois » 134 . « LeniRiefensthal, femme exceptionnelle qui fut sportive, danseuse, cinéaste,plongeuse et photographe <strong>de</strong> talent s’est éteinte à 101 ans, le 8134 D.M.F. 2000, p. 422.-97-

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