MÉMOIRESChacun cherche vite l’abri favorable le plus proche. Nous n’avonsguère à attendre que déjà les premiers projectiles arrivent au sol. Jevois nettement les oiseaux de mort piquer en formation doublechevron, toutes sirènes hurlantes. D<strong>ans</strong> cette première bordée, j’encompte trente. Cette fois, les « guêpes » sont de la partie et leur rondeinfernale commence. Il n’y a pas intérêt à se déplacer en de telsmoments. Les éclatements se produisent à une cinquantaine demètres sur notre gauche.La deuxième vague arrive ; avant le piqué en «V»impeccable, j’encompte quarante. Ceux-là ont l’air de nous foncer droit dessus. Jecourbe l’échine d<strong>ans</strong> mon trou. C’est en effet pour nous et bientôtnous nous trouvons d<strong>ans</strong> le noir. Mes tymp<strong>ans</strong> sont douloureux, ilme semble qu’ils vont éclater. La terre vibre et une pluie deprojectiles nous arrose. De gros éclats fusent avec un bruit delocomotive au passage. Nous sommes entourés de gerbes de feud<strong>ans</strong> cette nuit presque totale. L’angoisse me tord les tripes, j’en aila nausée. La troisième vague passe mais je ne l’ai pas vu arriver. Lesimpacts sont plus sur notre droite. Je scrute le ciel et j’aperçois unavion en difficulté qui plonge à notre verticale entraînant un énormesillage de fumée. Il s’écrase d<strong>ans</strong> une gerbe de feu à moins de centmètres, projetant des flammes jusqu’à nous. Soudain, un deuxièmeStuka touché explose en vol. Un panache de feu et de fuméedescend vers la terre tandis que des centaines de débris s’éparpillentd<strong>ans</strong> un rayon de 200 mètres. L’empennage vient s’écraser à troismètres de mon trou.Je n’ai plus un poil de sec et suis incapable de faire un mouvement.Cet orage de fer et de feu passé, nous ressortons de nos trous. Je suissoulagé de voir Pigois et Fauvart indemnes. Samy n’a pas eu lamême chance. Nous nous précipitons à son abri. Il a le cou à moitiésectionné par un énorme éclat qui est encore planté d<strong>ans</strong> sa cuissegauche. Il est inondé de sang ; il est mort ! Il avait une peur maladivedes avions et paniquait à chaque raid. Son petit livre religieux estresté d<strong>ans</strong> sa main droite crispée.Il est près de 19 h 15. Nous finissons de dégager le camion-bureau.Pigois s’occupe du moteur, tandis que Fauvart remet de l’ordre àl’intérieur pour y réintégrer le matériel descendu d<strong>ans</strong> le trou. Vers20 h 30, petite pause pour grignoter quelques biscuits secs vitaminésmais s<strong>ans</strong> eau. J’ai vite terminé ce frugal repas qui me laisse unedésagréable impression d’étouffement. J’ai un mal inouï à avaler lesdernières bouchées. Chacun, suivant les ordres reçus, va ensuitefaire le tri de ses affaires personnelles, pour éliminer tout ce qui n’apas un caractère indispensable. Tout le monde doit être allégé aumaximum. Ce que nous allons abandonner, nous le regrouponsd<strong>ans</strong> le trou bureau. Nous en disposons deux tas que nous piégeonsavec des grenades. Ce sont les principes de la guerre où toutehumanité disparaît, même chez les êtres les meilleurs. Les jerricanesvides, les caisses que nous laissons sont piégés également. Nous nepouvons rien brûler de peur que les fumées mettent la puce àl’oreille de nos adversaires sur la préparation de notre sortie de viveforce. Le crépuscule arrive lentement. La canonnade a déjàsensiblement diminué d’intensité, ainsi que celle des rafalesd’armes automatiques. Les préparatifs du départ touchent à leur fin.Tous les documents d’état-major susceptibles de pouvoir renseignerl’ennemi sont minutieusement déchiquetés.Le soleil, maintenant, est sur le point de disparaître à l’horizon. D<strong>ans</strong>très peu de temps il fera nuit car elle arrive brutalement sous lestropiques. Les conducteurs commencent à chauffer les moteurspour sortir avec plus de facilité de leurs trous. Cette dernière tâcheaccomplie, la nuit est arrivée. Les tirs sont, à présent, presquearrêtés, au grand soulagement des oreilles.Véhicules légers et camions rescapés de la compagnie de QG sontalors rassemblés sur deux files près du PC du général, d<strong>ans</strong> l’attentedu signal de départ. Pigois, Fauvart et moi-même nous nouséloignons pour aller enterrer Samy qui était resté d<strong>ans</strong> son trouaprès le dernier bombardement. Nous lui faisons une petite tomberecouverte de grosses pierres et, sur sa baïonnette plantée à la tête,nous attachons son casque, d<strong>ans</strong> la garniture duquel nous plaçonsses papiers. Puis chacun regagne son poste de départ.La répartition des hommes d<strong>ans</strong> chacun des véhicules est en coursd’organisation. D<strong>ans</strong> ma voiture, outre le chef d’état-major, je doistr<strong>ans</strong>porter le lieutenant Beauroir, responsable du 2 e bureau. Jecharge ses bagages avec ceux du commandant et les miens,couchage compris. Je vais percevoir mon bidon d’essence à larépartition. Puis c’est l’attente du départ. Les consignes sont d’évitertous bruits intempestifs, n’allumer aucune lumière ni cigarette, nepas emballer les moteurs pour n’éveiller aucune méfiance chez lesAllemands.Le commandant Masson me donne ses ultimes recommandations.Celui qui s’en sortira, s’il y en a un, doit aviser les familles des autres.Puis il me montre, ainsi qu’à Beauroir, son porte-documents, etnous demande instamment, quoiqu’il puisse arriver au cours de lasortie, de ne pas laisser tomber cette sacoche aux mains del’ennemi, que, même au péril de notre vie, elle doit être détruite.J’y introduis mon avant-dernière grenade qui sera le dernier recoursen cas de besoin. Il s’agit des mini-archives de la brigade, le journalde la bataille, l’organisation, les principaux documents secretsd’état-major, le code secret dit «omoplate».Seules quelques rafales espacées se font maintenant entendre etnous apprécions beaucoup ce relatif silence !Nous attendons toujours l’ordre de départ. J’en profite pour allerjusqu’au camion-bureau, dire un dernier au revoir à mes copainsPigois et Fauvart et leur souhaiter bonne chance.Chacun mesure le terrible danger de cette folle escapade nocturnequi se prépare et les faibles chances que nous avons de nousretrouver tous trois vivants demain. Nous nous embrassons commedes frères, avant de nous séparer d<strong>ans</strong> la nuit.La sortie de vive forceJ’ai à peine rejoint ma voiture que l’ordre de départ est donné. Lelieutenant Dewey, officier orienteur du 2 e BLE 7 , qui est venuchercher le convoi du QG, est arrivé, après avoir reconnu le chemin,vers la porte de sortie, ouverte d<strong>ans</strong> le champ de mines, où se fait leregroupement général des véhicules. Le convoi s’ébranle, il est prèsde 23 heures.La nuit est noire car, heureusement, il n’y a pas de lune. Nousroulons lentement, cahotant d<strong>ans</strong> les trous que nous ne pouvonséviter, faute de les voir. Chaque conducteur essaie de deviner, d<strong>ans</strong>l’ombre, l’arrière du véhicule précédent, pour rectifier sa route,selon qu’il se penche brusquement à droite ou à gauche. Ce petit jeuest difficile et, d<strong>ans</strong> le brinquebalement continu, le pied se faitquelquefois un peu lourd sur l’accélérateur, provoquant desemballements très déconseillés en approchant du périmètre de sortie.Devant moi, en tête, se trouvent le pick-up du lieutenant Dewey 8 ,lavoiture du colonel Amilakvari, commandant la 13 e brigade de Légionétrangère, une camionnette radio des tr<strong>ans</strong>missions, le break dugénéral Kœnig, le pick-up du capitaine Renard, chef destr<strong>ans</strong>missions. Derrière moi, deux voitures des officiers d’état-major,le pick-up 4x4 du lieutenant Ollivier, commandant la compagnie deQG, deux voitures des tr<strong>ans</strong>missions, le camion-bureau, les camionsd’intendance et l’atelier.7Le 2 e bataillon de Légion étrangère, l’un des deux bataillons de la 13 e demi-brigade de Légion étrangère (13 e DBLE) présents à Bir Hakeim (NDLR).8Le lieutenant Jean Devé, dit Dewey, commandant la section de chenillettes Bren Carrier de la 9 e compagnie du 3 e bataillon de Légion étrangère (NDLR).72 l Juin <strong>2012</strong> • N° 44
MÉMOIRESNous devons approcher maintenant de la périphérie, quandsoudain le pick-up de Dewey saute sur une mine. Le convoi estbrutalement stoppé. Quelques tamponnements en cascade ont dûavoir lieu vers l’arrière, d<strong>ans</strong> le noir. La deuxième voiture se dégagesur la droite, fait quelques mètres et saute à son tour. Nous sommesen plein champ de mines antichars.Une erreur de parcours, dont je n’ai jamais pu éclaircir le mystère,s’est produite d<strong>ans</strong> cette nuit noire et nous voilà empêtrés d<strong>ans</strong> cettepoudrière. Ordre est passé à tous les passagers, de descendre et des’éloigner des véhicules entrés d<strong>ans</strong> le champ de mines.Les conducteurs seuls doivent rester à bord pour essayer de lesdégager, avec un minimum de pertes, de ce bourbier de mort.En reculant légèrement, la camionnette des tr<strong>ans</strong>missions saute àson tour. Comme ceux des deux voitures précédentes, le chauffeurest grièvement blessé.Le break du général fait alors un à gauche à 90° et lentements’avance, guidé par le général en personne qui essaie de repérer lesbosses qui pourraient cacher un engin. Il indique à Miss Travers, saconductrice (seule femme présente à Bir Hacheim) : «Àdroite,àgauche, tout droit » suivant l’opportunité.Le pick-up du capitaine Renard lui emboîte le pas. J’essaie de lesuivre. J’ai parcouru quelques mètres, quand une énorme gerbe defeu, d<strong>ans</strong> un bruit d’enfer, se dresse à deux mètres de mon capot.D<strong>ans</strong> un réflexe fulgurant, j’ai freiné et calé mon moteur. Je suisaveuglé par la terre, car mon pare-brise est relevé pour mieux voir.J’ai l’impression que je suis devenu complètement sourd. La rouearrière droite du pick-up a déclenché la mine. Par un nouveau coupde chance aucun éclat ne m’atteint. D<strong>ans</strong> la lueur de l’explosion, j’aieu le temps d’apercevoir un homme projeté en l’air, les bras en croix,comme une poupée de chiffons. Des cris s’élèvent du pick-up où lecapitaine Renard était resté.Il est grièvement blessé aux jambes et au bras gauche. Il suppliequ’on ne l’abandonne pas. Son chauffeur est s<strong>ans</strong> connaissance. Jevais essayer de porter secours à l’homme que j’ai vu sauter. Il est faceà terre, inerte. Il paraît intact mais, lorsque je le retourne, je me rendscompte qu’il a le visage arraché, la poitrine ouverte, une jambedisloquée. À son pull et son ceinturon caractéristiques, je reconnaisle capitaine Mallet. Il marchait trop près du véhicule. Il était s<strong>ans</strong> vieet je ne pouvais plus rien pour lui. Des soldats s’occupaient ducapitaine Renard.Un peu abasourdi, les yeux pleurants, j’entends, à quelques mètres,la voix du commandant Masson qui m’appelle : «Vite, Minou, arrivevers moi, je vais te guider, pour essayer de t’en sortir ».Comme d<strong>ans</strong> un cauchemar, je me remets sur mon siège et démarred<strong>ans</strong> un à gauche serré, suivant d’instinct la voix du commandant.Un tremblement nerveux, incontrôlable, me secoue subitement.Mon pied sur l’accélérateur tr<strong>ans</strong>met son tremblement à la voiturequi avance par saccades légères, comme si elle tremblait elle-même.Au bout de quelques secondes d’intense effort psychologique, jeréussis à dominer mon angoisse et ma Humbert roule à nouveau,s<strong>ans</strong> secousse. Les nerfs à fleur de peau, je m’attends au pire àchaque instant. Je pense que ce serait vraiment idiot de mourirvictimes de nos propres pièges. Une fois encore je fais confiance àmabonneétoile!La voiture qui me suit essaie de rattraper mon sillage mais, sur la finde son arc de cercle, pour rejoindre mes traces, la roue arrièregauche déclenche une mine. L’auto est déchiquetée, le conducteurtué. J’ai eu chaud car j’ai dû effleurer moi-même l’engin s<strong>ans</strong> ledéclencher. Mon heure n’avait pas encore sonné ! À l’idée de ce quej’ai frôlé, mon tremblement me reprend. J’ai besoin de tout moninflux nerveux pour le maîtriser. Mon calme revient doucement. Ceparcours à 5 km/heure me paraît interminable. Mon cerveau, lui,fonctionne à 100 à l’heure. Une soif épouvantable me prend.L’émotion m’a complètement desséché la gorge et je n’ai toujoursrien pour me désaltérer. Je fais de gros efforts pour pouvoirdéglutiner une parcelle de salive qui ne veut même plus secréter. Jeme mets à penser que j’ai déjà bien de la chance d’être toujours envie et cette idée me fait oublier ma souffrance.J’entends alors la voix du commandant Masson toujours au guidagequi me crie : « Ça y est, Minou, les piquets et le ruban sont là, noussortons du champ de mines ». Ouf ! Quel soulagement parmi les septvéhicules qui étaient entrés d<strong>ans</strong> la zone meurtrière, seules l’auto dugénéral et la mienne ont pu sortir indemnes de ce guêpier. C’estvraiment la «baraka»!Le convoi est regroupé. Le colonel Amilakvari monte avec le général.Le capitaine Renard a été tr<strong>ans</strong>porté d<strong>ans</strong> une ambulance. Les mortssont laissés sur place avec les véhicules démolis.Cette série d’explosions a alerté nos adversaires. Des fuséeséclairantes montent vers le ciel. Leurs mitrailleuses se mettenttoutes à tirer d<strong>ans</strong> notre direction. Le sillage des balles traçantesforme un extraordinaire canevas multicolore d<strong>ans</strong> le ciel noir,ponctué d’éclatements d’obus de mortiers. Nous assistons à unphénoménal feu d’artifice qui, en d’autres circonstances, aurait pufaire notre émerveillement. Les balles miaulent en ricochant et lesoreilles comme les yeux sont à la fête.Nous sommes à nouveau stoppés. Nous attendons un nouvel ordrepour avancer. Des bruits de moteurs proches me font supposerqu’une autre colonne vient prendre sa place d<strong>ans</strong> le convoi général.Tout semble parfaitement au point pour la mise en place des troisfiles que doivent faire tous les véhicules rescapés de la brigade : entête, les Brenn Carriers 9 qui, flanqués d’unités d’infanterie, doiventouvrir le passage aux autres. D<strong>ans</strong> la file du centre, les ambulanceschargées à bloc de blessés dont beaucoup ne survivront pas.Malgré le tintamarre de tout à l’heure, l’ennemi ne semble pas avoircompris ce qui se préparait. La mitraille a diminué d’intensité. Lecalme est presque revenu. Je soulève le cache en cuir qui obstrue lecadran de ma montre. Il est 23 h 20.Des ordres arrivent et nous reprenons notre cheminement très lent.Nous doublons les ambulances et prenons place en tête de cette file.Puis, nouvel arrêt. Nous arrivons au chenal ouvert, d<strong>ans</strong> le maraisde mines, par les pionniers du génie. Les trois files se constituentlentement. En tête de la nôtre, la voiture du général puis la mienne(celle du chef d’état-major), derrière la compagnie de QG, puis lesambulances. À droite et à gauche, bien répartis, les tracteursd’artillerie avec leurs pièces, les fusiliers-marins avec leurs canonsBofors, puis les camions des différentes unités. D<strong>ans</strong> certains de cescamions, se trouvent, bien gardés, des prisonniers allemands etitaliens que le général a tenu à ramener.Devant les trois files, serrés comme à la parade, les Brenn Carriers dela Légion. Ce sont de petits véhicules bas, carrés, chenillés et blindés,armés d’une mitrailleuse avec quatre hommes d’équipage. Ils sontchargés de nettoyer la route à travers les lignes allemandes. Plusieurscompagnies d’infanterie flanquent les files de droite et de gauche.Leur mission est de combattre, à l’arme blanche, s’il en est besoin,les résistances ennemies non anéanties par les Brenn, quipourraient menacer la colonne. Après être sortis du cercle de feu quinous entoure, ces fantassins seront récupérés par les camions videsde l’arrière-garde.9L’orthographe exacte de ce véhicule britannique est « Bren Carrier » (NDLR).Juin <strong>2012</strong> • N° 44 l 73
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SommaireIntroductionLe mot du prés
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HISTOIRETémoigner de Bir HakeimLab
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HISTOIREsuccessifs de Rommel, les b
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HISTOIRENote sur les prisonniers de
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CARNETSExtraits des carnets de rout
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CARNETSdans lequel on finit par y r
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CARNETStous deux s’abattent en un
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CARNETSExtraits du journal de Paul
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CARNETSLe physique baisse progressi
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CARNETSDes milliers de héros, des
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CARNETSEt pourtant, on sentait bien
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