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Lire le livre - Bibliothèque

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- C’est gentil à vous de <strong>le</strong> lui avoir donné, dit-el<strong>le</strong> à Bosmans. Cela a beaucoup touchéAndré.Il y eut un si<strong>le</strong>nce que Bosmans voulut rompre. Il finit par dire, avec un sourire :- Il m’a avoué que c’était une erreur de jeunesse... Yvonne Gaucher paraissaitembarrassée.- Oh… c’était toute une période de notre vie… Nous étions imprudents… Enfin, Andrévous expliquera…Et el<strong>le</strong> se dirigeait vers l’autre tab<strong>le</strong> de nuit où était posé un cendrier. El<strong>le</strong> éteignit sacigarette.- Vous verrez, dit-el<strong>le</strong> à Margaret, <strong>le</strong> petit Peter est un enfant très gentil…- J’en suis sûre, dit Margaret.- Vous avez l’habitude des enfants ? Demanda Yvonne Gaucher.- Nous aimons beaucoup <strong>le</strong>s enfants, dit Bosmans.Il avait répété cette phrase un peu plus tard, devant <strong>le</strong> docteur André Poutrel.Margaret, Yvonne Gaucher et lui se trouvaient dans une grande pièce aux murslambrissés, où il donnait ses consultations. Il portait une tunique blanche, boutonnéesur <strong>le</strong> côté, et Bosmans se dit qu’il était peut-être chirurgien. Mais il n’osait pas luidemander dans quel domaine précis il exerçait la médecine.- Il faut que je vous présente <strong>le</strong> petit Peter, dit Yvonne Gaucher à Margaret. Nousallons <strong>le</strong> chercher à son éco<strong>le</strong>.Puis, se tournant vers <strong>le</strong> docteur Poutrel :- N’oublie pas ton dernier rendez-vous.El<strong>le</strong> devait être l’assistante de son mari mais était-ce son mari ? Ils ne portaient pas <strong>le</strong>même nom sur la plaque, à l’entrée de l’immeub<strong>le</strong>. Il lui demanda à quel<strong>le</strong> heure étaitce dernier rendez-vous. À sept heures du soir.Il <strong>le</strong>s raccompagna jusqu’à la porte de l’appartement :- J’ai lu votre <strong>livre</strong>, dit Bosmans à l’instant de sortir sur <strong>le</strong> palier.- Vraiment ?Le docteur Poutrel lui lançait un sourire ironique.- Alors, je serais curieux d’avoir votre avis. Puis il referma doucement la porte.Sur <strong>le</strong> trottoir, Bosmans marchait entre Margaret et Yvonne Gaucher. Cel<strong>le</strong>-ci était unpeu plus grande que Margaret, malgré ses talons plats. El<strong>le</strong> ne semblait pas souffrirdu froid dans sa veste de daim légère. El<strong>le</strong> en avait simp<strong>le</strong>ment re<strong>le</strong>vé <strong>le</strong> col. Ilsmontèrent tous <strong>le</strong>s trois dans la voiture anglaise de l’autre jour. Margaret à l’avant.- Le petit Peter est dans une éco<strong>le</strong>, tout près, rue de Montevideo, dit Yvonne Gaucher.El<strong>le</strong> conduisait d’une manière à la fois indo<strong>le</strong>nte et nerveuse. Il sembla même àBosmans que sur <strong>le</strong> chemin de la rue de Montevideo el<strong>le</strong> avait brûlé un feu rouge.

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