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L'ENSEIGNEMENT DE LA MUSIQUE DANS LES CLASSES ... - IRDP

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L'enseignement de la musique dans les classes primaires de première année de Suisse romande__________________________________________________________________________________________ConclusionAu terme de ce travail, nous sommes amenés à constater que l’éducation musicale, malgré desefforts d’uniformisation des discours officiels, n’a pas un statut suffisamment réglementé.Comme nous l’avons déjà mentionné, les nombreux décalages observés tout au long de cetouvrage, ne participent pas à une institutionnalisation de la musique au sein des classesprimaires.Nos constats nous amènent à poser les questions suivantes :Quelle place veut-on donner à la musique à l’école ?C’est un fait, tout le monde est d’accord pour affirmer que l’éducation musicale a sa place àl’école. Or, il serait important de fixer, une fois pour toute, le statut de cette discipline.Comme nous l’avons vu dans les témoignages des généralistes, l’éducation musicale peutaussi bien être une branche scolaire à part entière, d’une part, ou alors un moment de détentequasi extra-scolaire, d’autre part. Sans une réglementation drastique de la branche, lacondition de l’éducation musicale demeurera dans ce no man’s land pédagogique.Quel(s) moyen(s) pour aider les praticiens à enseigner la musique ?Beaucoup de généralistes se plaignent de la difficulté pédagogique et didactique de « A vousla musique » et s’avouent dépassés par les notions abordées (même en 1P). Il est grand tempsde nous interroger sur la pertinence d’un moyen qui est, selon les dires des enseignants,inabordable pour un praticien non musicien. Or, un support pédagogique est présentementélaboré pour aider le généraliste à enseigner une matière.A votre avis, il est important de reconsidérer ce moyen, de le rajeunir où, le cas échéant, de leremplacer afin de confectionner une méthode tenant compte des avancées pédagogiques,méthodologiques et didactiques. « A vous la musique » a été un moyen actuel mais, force estde constater qu’il devient vieux et dépassé, tant dans sa structure que dans ses optionséducatives. De nombreux domaines, tels que la musique en mouvement, la musiqueinterculturelle, la musique actuelle sont omis et mériteraient d’être présents, au moment oùnous observons des classes romandes de plus en plus multiculturelles, ne partageant pastoujours les mêmes valeurs. Il est, dès lors, primordial d’aborder la musique de manièreobjective, chose que le moyen actuel omet, en ne présentant que la musique occidentale,négligeant totalement les autres apports.Quelle formation peut-on exiger d’un généraliste ? Faut-il des appuis ?Selon nos données, récoltées auprès de l’échantillon fribourgeois, les enseignants estimentavoir eu une formation de base satisfaisante et ne souhaitent pas consacrer trop de temps à uneformation continue dans ce domaine, le jugeant peu important vis-à-vis d’autres disciplines.A notre sens, il est essentiel que l’éducation musicale demeure affaire de généraliste ; l’apportsocial nous paraissant être un facteur essentiel dans la relation enseignant-apprenant. Ilimporte donc que les praticiens soient soutenus, épaulés et, pourquoi pas, secondés par desspécialistes du domaine. De nombreux appuis en éducation musicale sont sur pied dans bonnombre de cantons. Nous avons mentionné, à titre d’exemple, la formule neuchâteloise, avecses avantages et inconvénients.A notre avis, un appui ponctuel de la part de spécialistes maîtrisant et utilisant le moyenofficiel serait le meilleur moyen de formation continue.59

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