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J47~,~~~~~~~~~:~~~~~~~~:];JE L,A SED1'TIQN §{Vl ..JBRIVA~ Conftantinop/e l'anl'Ir.tCHAPITRELIV.IL me Cèmble auoir aflèz parlé de la Milice des Turcs,toa-••.• :tefois il me refte encore à dire quelque chofe des reualtesdes Iàniffaires. Ces gens qui quand ilsobeiflèl1t au grand Seigneur, le rendent vn des plus puiflàns Princes du monde,ces--'~"U."''' gens dif-je ,bornent eftrangementfa puilfance , lorsqu'ils perdent le refpet\: qu'ils luy doiouent , cela leur arriueaifez foutlel1t,~alorsplusfe111 blables à des torrens rapides,qu'à vnctrouppc' d.'hommes ,; ils, deftn)ifent tout ce qui feeux, & fans cognoiftte aucun Superieur, ils fe laifenticrementemporter à la paillon qui les. a efmeus, , ilsontainfi efiranglé plufieurs grands' Seigneurs, & entr'autres'Sultan Ofmand,à caufequ'il fe vouloit, à,ce quO ils foupçon- Sultannoient, défaire d'eux ; car ce Prince cogtlOiffant la puIiranceàfmanCc corps, 9ui bor~?it entier~m~1t la fienn.e , ~le creur pas ;:;~7:/~estollt pmffant ,s Il ne le rumoIr, & en l'nt dIt-on, la re~ Itiniffaires.•..tllUrJOn, maÎs,illle l'eat tenirfon deffein fi fecret,qu'ils ne ledefèotiuri ([cnt , €'efrpourquoy ils rallerent prendre de forcé"[on ferrail,le menerentignoniinieufementauxfept t~urs·oatoi.iaIlHSl malu'aittallS 1;"a1' lechemin,& Iuy faiH1l1s milles'. ' ) quand il fl'ltallX fept tours, ils l'eftranglerent, & ~:=ht'ft'r~C:l~lre~t en fapl~ce[bn onde,Mufiapha.Ils firent' encor mou- giédes I~'tIr ilya peu d~àllnées Sulran Ibrahim,F1'ere d'O{illan &Pèl'c "iffAjres.du G.Seigrieurd'aprefènt qu'ils prircnren'foB Serrail,le me~~;:~:;m'l1erent âÛ"i({epc' tours où ils l'dhangterenr , & mirent en fa: auffiplace [~111 fils,Sl1Itan Mehmet, à'prefént l'caBant. ~y qu'ils Re/pe9s due~~reprcnl1etlt,ilsrefpeaennellement le ~ng.dele~i'Pfil1ce ~U;:;e pour~.~ls ont fi forren~7neTacio1l1a race du pre)11ierOdioman' ou Oiho'I1Mn'l'.t:?fll1