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J/2.V 0 Y A G~_Le.G. S. mere eftant tout proche derriere vn rideau,ayant auf!i prok;'~~IIUche de luy le Moufti, les Cadile(quers, & les fept Vizirs, acà fa m,ain gauche le Caymacam Zorne(an Muftaha Pacha, &:de.llam le Grand Seigneur eftoit le Boftangi bachi. Les gens.deputez pourparler au Grand Seigneur s'eftans auancezDemarule Grand Seigneur leur demanda pourquoy ils s'eftoient affem­::x G ;,,:.' blez, & ce qu'ils defiroient ~ ils luy rcfpondirent qu'ils ne Iuytins voulaient point de mal, qu'au contraire ils pnoicnt DieuRcfpon,[e des "1 1 bl 11.DepHttz... qu l e corn an; de· b011-l leur). qu"'1 1 y aUOl·t ., trOlSlours . qu"1l 5eftoient alfcrnblez pour luy faire fçauoir que ce n'efl:oH:point Iuy qui droit Roy, màis quec'eftoient les Eunuques;que l'Alie & l'Europe efroient ruinées;. qu'il n'y auoit plusmoyen qu'aucun IaniŒ'ùre nyEfpahi peutrent demeurer chezeux à caufe des volleurs publlcs qui efroient dans les Prouinces.Le Grand Seigneur entendant cela leur dit, ayez Vilpeu de patience, & dites-moy ce que vous voulez: auai-raftils tirerent leur roolle, & en firent la leB::ure au Grand Seigneur,qui en demeura fort eftourdi, ne fçachant que rcf:"pondre" toutesfois il leur dIt, qu'il falloit demander auMoufti fi cela s'eftoit fait autrefois, le ,1ifoufti drr que c'e...·ftoit vnechofe qui ne s'eftoit iamais faite, & qu'il ne fallaitpoint commencer; ce qu'eux emendans, crierent touS d'vnevoix qu'ils vouloicflt vu autre Moufci, cduy-cy eitant pour:les Eunuques, & non pour le Grand Seigneur. Auffi-toft leMtHJIftifait Grand Seigneur le ht Manfoul , & nomma en fa place Kod­Mllnfout. ghzade, & puis il leur dit: Mes fulees, demandez ce queVous voulez, & li vous me voule'~ enco're ie me donneray àvous, lifez encore voftre roolle que i'(ulIcetllde ceux que vous.demandez: ce qu'ayans fait:t il deule1l!a plus efionné qu'au-HlJmMe 1 cl' f' 1 .' . r. .pr'CYl de . paraUant, & eurs lE, altes-~or ,a grac~, a moy qUI IUl$fEmpmur, voftre .Roy, de me donner ra vIe· de qli.telqu Vil de mes fauo..JI!*X mu ris que vous demandez, n'avez poiut de pcittié d'eux, mais detinS , ,nu,. fa ftU,. moy;' mere & le Caymacam Iuy fuggoroient ces parolesqu'il difoit preftlue en pieutant; mais voyant que cela ne lesfaifoit qu'animer daual1tage ,.apres le ~~ndi, ilordo:nna au:.&fi:angi bachi d'aHer faice eftrangler ceux qui fe tpOllUC""toi~nt3 au1li-toflle Boll:a.ngi oachi partit pot!tt:.dler faire:LI KzJ"r qui Iuy efioit commandé, & delniecheure apres on iettaAgil ieU' vnefenc~e;.. vn peu au delà du KieufIde K~lar Agafi eft:an ,1"gle; VII.