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,'1.V O'Y;AGE.terene a.ux arbres pour tafcher de faire" tomber les,anc-ennes,& nous les canardions à coups de fufilpardestrou9faits ~xprés. Commeils virent que la moufquetcrie ioüoicfi bien, & que tous ceux qui eftoient àdefcouuert , tantfut"leur vailfeau que fur le nofrre , efroien~ iettez bas, car ontiroit par les portaux & les fen(:frres de pouppe fur tous·ceux qui fe prefentoient fur leur vaiffeau ,& de la pouppe& dela prouëon cana.rdoit par des meurtrien tous éeuxqui venoient pOllr y monter, il Y en eut plufieurs quigagnerentle haut den05arbres, ne voyans pas ,de lieu 0&1ils pûlrentcfrre plus feurement, & on' nevcyoit plus pero.fonne fudâcouuerte ny en aueune autre part: du vaifièaujceux qui eftôientenhaucfe cachans le mieux qu'ils pouuoient.Onf99na'Cleux ou'trois fois la fonnette de prouë,&;flOUS nti>LlS couchions· auai-toft à· terre, mais ceux qui ef...eoient fur lapouppe, entendans cettefonnette, gagnoientvifteRlent lesarhres, de fortc'qu'bnnepOUtlOlt les attraper~.mais vne fois comme on en·vitquelques-vns fur la pouppe,on tira de prollë vn S'copa Coperta Cans femner, & on en tuatrois ou quatre qui eftoient fur la pouppe, cependant onles cannonbic &arquebnfoit toufiours ,&'ceux qui vou'"loient monter de leurs'vaHfeau fur la pouppe du noftre pardeuat lcsfeneftres'des chables, nous les percios.façilementde coups d'efpée'; enfin {ùr les~trois lteures,apres midyvoyansque les'ennemis ne tiroient' plus, neus fortifmcs:mec efpées & piftolecs, & vifrnes'la patache &la barquequi fe fàiiOient remorguer par leurs efquifs ,& le grandvaiffeau attache,au no{he ,&perfonne ne paroifIoit deffus,.Nous enuoyafiùes'à'ceux qui fuyoiént quelques volèes dtcanon, & fi n~us eneuffions-cire eRcorautant, peut-eftrequ'ils auroient amené les voiléS", & ré feroient rendus ànous. Al1lG nous eufmes l'honneur de tirer le premier & ledernier coup"decanon ,puis 110usctiaCmes à Ceux qui eftoien~auhaut'de-nos arbres que nousleur ferions 'quartief; ,&