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DE LEV A N· T. . 331de pere en fils, & lors q~e I.e Sc~eik d'vne famille m~urtfans enfans, ceux de la famIlle s aiTemblent, & apres auoirdit toutes les 'VertuS de ceux qu:ils connoiiTent dignes deCette charge) ils,efhfent leplus vertueux, & enuoyent prierleScheJk el Kebir d'approuuér leur dleéhon: il en eft dell1efme de l'éle6l:ion du ScheiK el Kekir,Gnotl qu'elle Ce faitpar l'aiTemblée de tout le Tribu. Les Bachas dONnent ordinairemetquelque paye au Sceikel Kebir des tributs quï sorrépand'us par leur gouuernemcnt,eftant bien aife de n'auoir"en à demefier auec ces gens là,& les carauannes luy ordontencortousles ansvne fomme d'argent pour aller enêureté , & aux autres ScheiKs tant de vinres , tant d'argenttant de velles ,&detoile "pourdes chemifes. Ces genshient fous leuJ:stentçs,plus heureux que des Rois. Sultanuradles voulutautrefois logerdans des. v.illes Francs deutdte>!t) ma.isils'~~c'V:C)~l~relltpoint,y.ente'ndr~.I1s.onr~~u1:'s~,es,,~fpiopsq~'Ç(.1uscQfte~ç,. pour, [9auoir·fi on ne'ine tien contr'e.ux, & eftre toufiours pr·ells à fe defene, ou:enfuir pltts loing,& aŒ'eurement on ne peut pasfaire grandmaldans .ces defçrts. , car, comme il n'y àt de cbcmiI)'s'marCl;PÇ'A$?Ps'y j;lerdroit bl(ln:-toft, outrefaudfoit poncra,uçc{oy.dés,Yiures pou~ toutle temps·rOIt là,cat: onn y trouueaofôlQ.1llent nen, & mçfme't bten"'~Q1l:de.foif, car quoyqu~il;yait plufieurs·f~~il!Jl).a~~~besqui fçauée les lieux,.lVu.........esa.l!mes;de$~. ..' t(,lllt dedancçsou·~emY:'Bi.~, des' erpées oufabres,,& de grands poignards.,ilsn'v.;ointd·'armes,à feu, &descraignentfort, &. ildl: def~partCiutde leur en vendre ,.aumne.'s~enfç.auent.;.iIsentfferuir: car ie fçay vnmarchand FrQnçOIS ,.1e­~s·rencontrédesArabes, ils le defpouille.,cout'tmd, &deuant< que!dele quitter,ligerentdenrerenrai~fonfufil&fes piftolèts ,,Jtpres Chl""N~:y ils.lequitterent ,luyJaiiTam lefdites,armesàŒeu. Ils .ArIJFm,,:Q~;l'~ent auill des bQuG.liers de p~au d '~o~m.e.mariA.