Des e

'60 V OY AG Bne n'y entl;e, &. vous vous raCez à voflre 10ifir. Si vous erai';M:t 'Cft gnez de vous bleŒer auec le rafoir )onvous donne de la pafle"Oltt o:t'flfe qui cft compofée d'vn certain Mineral appellt Rufma, qu'ondll Ruf"''', meten poudre, aueclequel on met1e de la chaux, & on lesdétrempe auec de l'eau, il s'en fait vne paite , que l'on appliquea\lX parties dont on veut faire tomber le poil, &enmoins d'vn derny quart d'heure tout le poil tombe auec lapafte, eniettant de l'eau Chal.ldedeŒus: on voit quand il dl:temps d'y ietter de l'eau, en tprouuant fi le poil s'en va aueccette pafte, car fi onlalaHloÎt trop long-temps deffus la par...tie, apresauoirmang6 le poil, elle mangerait encore la chair.Ce ,!u"'efiLe RuCma cft vn mineraI fait comme du machefer ; il eft en"ucRufmll. grand vfage en Turquie, & il s.'y en debite vne fi grandequandté,que la doüane du GrandSeigneuren tire vn llotabl c.reuenu~ A Malte au lieu de Rufmaon fe fert d'Orpiment,qu'on mefle auec de la chaux pour le mefme vfage. Aprésvous eLhe oftt le poil, & remis vollre Ceruiette , vous retourneZdans la grande fatIe , où: vous fuez fi long-temps qu'ilvous plaift, puis vn valet vient auec vne bourfe de camelotnoir, dans laquelle il met fa main, & vous en frotte par toutle corps fi fort, qu'il vous ofte toute lacralTe de la peau, fanstoutefois vous faire mal, puis il prend de l'eftoupe de foyeaucc vn morce:ilu de fanon dedans, dontilvous frotte & {à.­nonne par tout, apres quoy il iette quantité d'eau fur voftrecorps, & vous Iaue aufIi fi vous voulez la tefte auec du fanon,cela fait, il vous va querirvne feruiette feiche, que vousmettez à la placc.de ce11equi eft· InoüiUcée~ vows retourn::2;en fuite à la falle où VOllS aUeZ biffé vos habits, oÙ eftant affis,11 vous vedè de l'eau fur les pieds~\four vous alter lesordures que vous auezpris en v~nant, puis il vous apportedes Ceruietes fciches & chaudes, donc vous vous dfuyez bienpar tout, & quand vous eftes habillt , apres qu'vn aütre vou$.... pre[enté vn miroir, vousn'auez qu'à payer, & vous en al1er. Le prix ordinaire du baineJl: deux afpres, qui Ce payenau maiftre, & ceux qUi fe fontreruit,en donnent autant aUvalet. Ces bains font fort commodes, & ie croy que le grand'. Il Is vfage qu'ils enontleur fauue bien des maladies: il n'y a per....~e esg 'r. 'Ir.' 1 ~ . , '1. ,."lJlJnt aU. ..oone rOur pauure qu 1 IOlt, lomm~ OU l"emme, qm n al le~Mm.au moms vne fois la femaine aux bains. Il yades bains o:ù