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· DE tEVANT. 49'les 'Voiffacilementde la ruë,en fe mettant vis ~:vjs de la portede leur Mofquée , car il faut bien prendre garde de ne&:305, entrer dedans, ny meftnc de m~ttre le pIed deffus le'(ueI1 deJa porte. Ces gens prennent blen de la peine à fedamner.• On v.oittoufioursparmy leurs proceffions de cesfols, qui efeumentcommedesewagez, &; ayanslesyeuxfermez prononcent hou, & il Ya ~chaque cofté vn hom..mequiJes fouftiet dè peur qu'jls,ne tobent,& ceux qui peu­,",ent efire le plusJong-tempsen cette extafe;car iIs.croyentqu'ils fOllta.lors en exufe )font tes plllsJaints.ll y a encor enEgypte desSantonsquiv-Ontyoutnuds ,commeiJen' ay:veqFluiieurs,qttin'auoientabfolumentrien fur leurs corps, nyhyuer n'Y dlé; mais il ne fait pas là fort froid, &: ils fe laif­Cent encor par mortificationyenir les cheueux &. le poil.ees.gens foDt fort honorez ).& vont chez les principOlUX. de la'ville,àJ'heuredu difncr fe mettentà table,dHile,nt,puis s'envont, &. c'eH:vnc'benediaionpouda maifon, ces eoquinsfOlltfortlafcifs,uJlt à l'vn qu'àl'auue fexe, & ce n'cft point'vnefable que plufieurs femmes ne pouuans engroffer leurbaifentauecgrand refpetl: le priape) &. me[mes elles> fefont quelquefois engrofièrpareux.1l y auoit autrefois VIl'de ces,gcllsJàquiportoit vne grofte pierre attachée à Con!balanus".& les femmes Iduy haifoient encor volontiers:rpourengroffir. D'autres mangent etes [erpens , &. il yen'~moi~ de mon temps vn au Caire qu'on appelloit ScheïKdes fCl'pem ,cedroileauoit touhours grande f\!litte c.\e'Scheïks & autres du peuple quand ilfortoü oureuenoit ~ la;l11aifon. le ne Iuy ay pa~ veu manger des ferpens )mais plulieursqui l'ont veu me l'onta{feuré &. perfonne ll:en doute.l'ay encor veu au Caire vn fanton quiauoit Vl1 tulban large~om~nev.ne meule de moulin , &. qui ~foit plus de cinquantdiures,ird1:otttout compofé de pluGcurs petites.pie­€e~ de differentes couletlfs : chacun hay venoit baifer lamain auec grand rerpe& , la pe[ameur de fon tulbanle faifoitaller fort doucement) &. auèc vne grandegra­~ité, 11 Y 3,'. encor des Santons de plufieurs fortes j & en:­tin il y en a affè:z en E':~ypte 'poural'mer pluû~~rs Gale..res. Les Turcs) quine {ont pas du tout fi fuperftmeux que~.csArabes )nc les confiderent pas tant,.&' il ya eu autrefoiS',, PPp-. l'