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171. V 0 Y AGEment touS les iours, & r.lfraichit fort l'air. Dans cette vilt~il fe fait fort grand commerce des marchandiies de toute l'A...fie, & de celles de la Chrefi:ienté~ Pendant que i'efi:ois lSmyrne i'ens grande curiofité d'aller voir Ephdè, qui eftoitautrefoisl'vŒ de$ fept Eghfes,auffi bien que Smyrne,au(;...quelles S. Ieantadreflà ion Apocalypfè:, &. dans laquelle€:et Apoftre mourut ,&.Otl fe voyent encor auiourd'huyles refi:es du Temple de Diane, vne des fept merueilles dumonde, à l'embellifièment &. ornement duquel tous 10Roysd'AGe auoient contribué:durantfi long-temps, &. qufut bvuflépar Broftrate,denreux d'immorralifer par là fa memoire. Il y aen~oriEpbefe plufieurs autres chofes digned'eftreveiies,.quÜne taifoient entreprendre ce petit voyage de :trois ou quatre lours,car il n~y a gueres plus de quarante milles de Smyrne à Ephefe ; mais Monfieur du Puy ConfuI des François, qui m'a tefmoigné en ce païs là, toutes lesbontez imaginables, m'en voulut defiourner, à caufe desv01eurs quiefiolentfur ce chemin) &. qui efioient desrefreg,ela deroute des Dardanelles , qui ne donnoient'point clquartier, principaUement aux Chreftiens : mais e~lfin:voyartque ie le fouhaittois ,il prida peinede me choitir deux bnnilfaires pour m'accompagner, dont l'vn qui auoite:fié pluiieurs années voleur, 1uy promettoit de me ramener fainfautpar la connoilfance qu'il pretendoitauoirauec Ces voleurs. l'auois defia arrefté des cheuaux, & ie faifots eftat clpartirle lendemain matin, malS la fleure qui me prit le fQirrompitemierementcevQyage: car en ay:ant releué fepthuitiours apres,on111e fit prendre cettelegere maladie pvn aduertilfement ,& enfin ie:cedayaux perfuafions de cqui eurenda boncé de me vouloir defi:Qurner de ce voyag~parce qu'ils le cwyoientdallgetéux.