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172. VOYAGEauoir la clef. Ces clefs [ont de m9rceaux de bois) 011 il Yde petits bouts de fil d'archal quileuent d'autres petits bouts:de fil d'archal qui [ont dans la ferrure )& entrent dans dC'certains petlts trOllS, hors de[quds ceuxde la clef les ayan$pouffez, la porte dl ouuerte. Mais [ans auoir de c1ef,on n'aqu'à mettre vn peu de pafte, molle au bouc de [on doigt& cela fera le meftne cifet. fi y a au Caire de fort belleDA1,;lJr. ruës, celle duBazarou marché eftfortlongue & large, rBazar s'y tient le Lundy & le leudy. On trouue toufiourslong de cette ruë vne foule de 1110nde fi prodigieufe ) mprincipallememles iours de marché, qu'on n'y rçauroitpreque pafTer. Dans cetteruë re vendent toutes [ortes,de chofestout au bout de cette crtande rUë' elt Vl1e autre fort cote ,mais al1è:z.large , dan~ laquelle des deux coftez font dboutiques remplies de marchand~fes preck~ufes,cda s'apelHMt Kalil. Han KaIiI, c'cft à dire, pe'tit Han,puis aub?utde cete courruë e11: vn grand Han,dans lequel il yavne fort grande, plac& les balbmens en font fort hauts. Là fe vendent les dela"Pc"'tt lies blancs ,tant femmes~nUes, qu'ho~Ittes & garçons: vn pfjCla"t,s au plus loineft vn autre Han,où font les erc1aues noirs de l'Vl1marche. l' l' db' i H K 1'1 f1.autre exe en gran nom re: pres (u .,an al en; vue iltite ruë,où fe voyent aux iours de marché, c'eft à dire le Ldy & le Ieudy ,rangez contre la muraille les e[dalles , poeftre vendus à ceux qui en veulent, & chacun les peut regHo/pital & d?f ) tou~her , & manier comme des cheuaux ~ pO,ur vo~r s'JIIJ("q~lée n,ont pOll1tdedefauts; afTez proche du Han J}ahl eft 1HosilS fVls, pltal,& Mofquée dcfols, ils {out enchaifnez aUec de' groŒ(;;hai!nes de fer, & 011 les mene ainfi à la Morquée à l'heurela pncre:cette Mofquée cft vne des plus fpacicufcs de la vitIfelon que i'ay pû voir paflànt deuant quelques portes d icel1YJ:Ot'tftan. c~t Hofpital s'apelle Moreftal1', il eft auffi. pour toUS les pau~'I:~~~i~e 'è ures malades, qui y ront bien receus , nourris ,. & penfez. nf~7it a;/ me !emble que c'dl: encor vne chofe affez curieulè de(alr~, trauailler les tapis, car il fe fait au Cair,c de fort beaux tapis& en quantité, qu'oncmroyc à Conftaminople & en Chre~11:iencé, & on les appelle tapis de Turquie: il y a quantité ~cgens qui y t~auai~lcnt ) parmy Id~Vels [ont pluGcur; pCClt: Sgarçons, malS qm font tous leut~ ouurage aucc rant d adreile& de vifte[fc qu'il ne [e peut pas croire; ils ont dcuant/ cU;(>. . k~