Des e

DELEY~N~IDcar i'droisah milieu de la longueur du vai{feau. Il y a tantde ch~lmbres ainfi faites dans ce vaafeau , que non féu:lement les 0 fficicrs , mais enc;oI: touS les mariniers auoiencleur chambre, il yen auoit auffi qui couchoientdans deslits pendus au plancher du corridour, ce qui n'eft pas incommode,carquelquebran{1e qu'ait le vaifièau ,ces litsn'en fentent rien, eftans tonfiours perpendiculaires. LesAnglois font fort b~ns mariniers, & tiennent grand ordrefur les vaifieaux,ne s'ef~ouu:ant~ntpoint du mauuais temps,& fi exaas en leurs naUIgatlOn a mefurer tous les iours p1ufieursfois, le chemin qu'ils font, que dans tout noftre voyao"eie ne les ay iamais veu [e tromper de fix milles. Ils mcfurent~ , le cl' lcmmque •aIt f' 1 e vallleau ·rr auec 'Vn petit morceaude boi!s plat & a{fez mince attaché à vne corde, & lorsqu'ils le veulent ietter en mer, ils tournent vnepetite ampouletteou horloge de fable de derny minute, c'cft à direqu'il en faut 1'2.0. pour vne heure, & en mefme .. temps ilsiettent ce morceau de bois àla pouppe , & lafchent la cor­Je iufqu"à, ce que l'ampoulette foit finie, pUIS ils tirent lacorde, & mefment toüt ce qui en cft moüillé) & autant defept brafiès de cordes font autant de milles par heure: ilstÛ'nt cela ~çh:aq:ue çhallgement ou augmentation oU di·minution de vent, neplaignans point leur peine pour cela,& toUS les quatre pilotes y eftoient toufiours prdèns, apresquoy ils aBoient dlacun dans {à chambre efcrirc cc qu'onauoit mefuré , car ils en tiepnent chacun vn iournal. Cela1ert fort pour fçauoir combic.n on eft e{1oignéde terre, depeûrd'y aller e[choüer ~a nUIt,: e~fin les Anglois l~ent~ndentbien. Tout ce qUI me deplal[ot en cetre naUlgatlüllc'efioit la quantité de chandelles qui eftoient allumées lanuit Q