Des e

'.Atondit Ylreile bellesItJltx tle1JHrfe~:r63 VOYAGEque,d'enuirodixmilles.Sa firuatiôeftfortagreable,eUe a vnt'fJ.grande abooclanced'eau'fort beUe, ·que les habitas la forttvenir par tous les logis, &. par tous les hans, où ils en fontpalfer des canaux plus gros que la iambe par les aifances,8tainfi elleemmene touteS les ordures, & ils n'ont pas be...foin de tenir ou p.:>rteren ces lieux des potS cl'eau ~ poutfaire l'ablution, car Ils y ont des fontaines exprés. Outrecegeaux il y en a encore d'autres qui paffent par cette ville,:;u~c~u~ lefquel1es font :fi chaudes, qu'on y peut faire facilementft. ur cuire des œufs. Ils ont fait plufieurs beaux bains. au lieupar où paffe cette eau, qui fert à guerir plufieurs maladies,auill s'y vient-on baigner de plus de cent milles à l'entour:j'y allay par curiofité, &. i'entray dans vn fort beau bain,toue orné de marbre, &au milieu de laf~l1e la plus reculéeoù on va pour fuer, ily auoit vn tres grand baffin profondd'enuiron neufpi~ds ,plain de cette eau chaude mélée aueC·de la froide ,ch!lc\lus'y baigne qui veut, me[me plufieurs s'ydiuertiflèntà·nager. Il.ya de toutesles parts des degrez pourydefcendre, &'yprenJre rant d'eau.qu'on veut. Ils y fontentrerles deux tiers d'eau froide, &. toutefois eUeeft encore:fi chaude que ie me beuf10is d'abord en y entrant)quoy qu'd­Je paffe dans la campagne par vn petIt ruiflèau àdécouuerr",Il y a dans cette ville plufieursbeailx baftimells ,an y corn.pte plus de deux cens Mofquées cot.lteS belles, &. onme monfiraenrr'autres la Mofquée des Der\liche , derriere laqnelle"dans vne petite Chapelle qui y.Eient, ie vis vn tombeau qU'OB~l'affeuraeRre cduy du Mouftiq\;1e le GraadSeigneur auoin:fait eftrangler peu de tempsauparéluant.danscette ville. Il.,~ auffi grand nombrede Hans,tous fQrtutagnifiques, &. '00&";'lOurs habitez,àcaufe que cette vWe eft le paflàge ordinairedes Carauanes de plufieurs endroits. Mai. il ne faut pas oublierde voir les fepultufcs des premiers E.mpereurs Tnrcs, &..celles de leurs Sultanes, daasautant de petItes ChapellesfaI-$ultlme tes en dome, entre lefquelles dt celle d'vae Sultane Fran-:Fr4n~o.e. çoife, à ce qu'ils d~fent; mais comme ils appeII~nr tonsEuropeens Francs, Ils confondent (onuene les François aueCles autres Francs. Ils croyent que