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D1r" t~:\"(ANT. , b• ...27519li{es:nyaauro:à la campagne plufièmrsEglifes pour les lacrlllùH é:t"'" 1 l' . FJ ,.. 'i'E r ., Ctirdtl,.Js#çat 10 Iques "omams,appartenantes ou a .. uelquc, ou a ces ChifJReligieux. Il yen aau{ft quantité pour les Grecs,.difperfées ..~à & là, fi bien qu'en toute;,1:Itle il ya plus de trentè~ Eglifesbatines, & plus de cinq cens Eglifes Grecques : elles font~OUtes fort bien feruies, & .le feruice Diuin s'y fait aueè:toutesles ceremonies comme dans le cœur de la Chreftienté ,fdarlesTurcs n'y méttent aucun empèfchement,deforte qu'vn li r,hacun exerce fort librement fa Religion: mdine la procef- ~~~:d:R.:;'on fe fait publiquement, & à la Fefte de Dieuon porte par ligi~n­Jès ruës le Saint -Sacrement fous vn dais fans aucune crainte, Ch".·&fans qu'il s'y faire d'Jrreuerence ,nou pas rnefme de lades Turcs. On porte au{ft noftre Seigneur aUec vn fanal;uc:uant. Cette ville, comme toute l'ifle,eft gouuernée par lesChreftiens , fous l'authorité pourtant des Tutcs , qui les laiffentagirlibremefitentoUres lesaftàires de peu Itl1porta tl ce.·11~~{lHent des Confuls moitIé Grecs nloitié Latins , qui duflanCleur temp 'd'exercice prennent foin de toutes les aftàies.Q!!.and on trouue quelqu'vn tué,Turc ou Chrdl:ien, oncllercl1e l'autheur du meurtre;lequel ne fe trouuant point, oniaitpayer le fang du mortltomte la Ville, aux prix de douze;:!;il:";lniHe atpres, ou centcinquante piaftres, & les Confulide la ~om~' tué:l7'ille taxent chaque maifon pour fa part ;de forte que cela ne jI dm.l'nome pas à plus de quin:ze oufeize afpres pour maifon l'vn'l'0rtant l'autre: &.lors qu'on attrapee ce1uy qui a tué, Il paye:lny me6.ne le fang dumort par fon fang propre, car onenfaitiuftice , & perfonne ne paye rien : lors qu'on paye (;:ét argem,••~ Cady& quelques autres officiers Turcs en profitenr,le pre.­ppureux. La Ville de Chio, comme i'ay dit, eft petitte,~oute'sfoiselle~ahuit portes.Elle n'eft aucunement fone, mais11 ya vn chaReau airez bon qui la deffend bien, & Iabat bienauffi des Turcs y demeurem,& il y a ordinairement huit cens Cha/le",,,hommes dedans. Nul Chrefl:ien n;y peut loger, mais les IUlfs de Ch,••y logentmoyennant quelque fomme d'argent qu'ils çlon~r=nt'tous le,s ans,carils ne feroient pas fi à leur alfe, ny mdin~~n('curete parmy1esChreftiens qui les ma1traitterOI~llt fouuetit.Ce,ChaReau a vn mille qe circuit. Pouryentrer, Il fautpatf0rbOlS portes, & audefI'us dela troifieHne fe voit encor en fo1,1>!~tièr le chaftcauaU:;