Des e

DE LEVANT. l4~M~rcband~dedraps; ,'eft vnelongue & large ruëqui '~ desdeux cofre:z. des bouçiqu~s, defquelles toutesIe deuant eftfouiteou par ql1atrecolomnes deux decha.quccofté,toutesces boutiques font tenues par des Marchands de draps,il y a encor plufieurs autres ba:z.ars l'ourles aurresMarchan..ditèsJlv a d~ns,Tunistreize baius,où font logez tOUS les et:. ,d#dalles" e TUl1ls, except~,ceux qUI. Gemellrent c ~~"eurs l,s ,[daIm" "", ' ' ..1' "" , "h', '.{ ," 111!ms peu,.11lÜifh;cs, & i1r.eur YiaUOlr à ce quem~()tltme dltplU-:àTunis'fieurs efc1aues ,dix ou douze mille Chrefriens efcIaues,lefql.,le1stous portent vn gros anneaude fer au piedJ maIs,lesCheualie~s de Malte ont outrecelavne groffe charrue de Chmalitrr]L" t cl" , l' " ft', ' , l' 'l' , . de M 41ul'erpClaJ;1te p~use 2.~.l~lr(tS ~ qUt Cll:attac lee' a anneau? 7 unis,.çf;tteç~laHne les incommode fort, car ,il fat!t ou ~u'ils'IatoumenqoutàJ'entourde Ie~r iambe', & l'yattachent ,ceq4i l~speuuent, quelques vas ayans de petitc\S chan1brettcsfaitcsde bois oùon monterar desefcl1'elh-'s,tl~fontt~oi~o~q~tces bains il y a voe grande fafle où~~.~,~~4)~.lr,les9:\l!tresfont,à: çélrc· J. mais: 'ilS {orre rous'tr~*"ltp~l."c;:arrcomme ils font grande '~1Jarriité,&'qt!"op lies enfet:..;me la nuit, ils font là dedans toutes leurs neceiTitez,damS,des pots,de (orte que' c'cft vne puanteurhorrrblc) oUtre ce.la,quand l'vn veutd~rmir,l1aJU'tre fe met à'~auféi,d'aml!e!:'(ebattent, en6n il y a touflours vn grand rintamatre ,&.cela me femble vn enfer. Le matin on ouure cette prifon,&on en fait fortir ceux qui doiuent trauailler , lefquels fontGonduits àleur befogoe par des gens qui enontfom )on lesfait trauailler à bafr.ix, & à 6t1Urag~s femblables,& i'ay conlIJUlà des Cheu:ahers de Malte de grande l'Daifon, qu''on afaitfettiir de manœuuresJes V11S portans du fable,lesautresdes pierres ,&onles mal~traîtoit aî'nfi , afin de les obligeràfe rachepter auplufloft & cherement : ceux: 'lui peuuentgagner quelqu~chofe,CR donnant toas'les'iours tant ~ lenrmaif1:re, 0l?- ne les fait p()ine trauai1ler~ Il yen a beaucoupqui~iennentcabaret,&~'eux1àpaftèntmieux leur tempi.~ue les autres )carils gagnent quelque argent,&: ne trauaiJ.-.XXx il'