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5~S VO:V A GE .qu'il s'écrafa prefqu€ toue à fait vn doigt entre vne corde&: vne pouhe d'vu canon qu'il faifoit auancer) & ie craignaisqu'il ri'en fut efiropié. l'ay creu deuoir ic)' dire deluyceque toUS ceux du vaüfeau en one pu13lié par tout,puis que ç'a e!lé toute la recompence qu'il en a eu , carquoy que le Capitaine luy eut promis fa part de la prif~ ,cort1l11e elle luy appartenait de droIt, ainfi qu'à touS ceuxqui auoient combiltu, neantl110ins il ne luy donna rien ny~ aucun autre français, allffine luy dem~nda-t-on rIen.Cependant quoy que nous fuffions dans le port, nous nelaiffions pas de faire bonne garde la nuit (ur noihe vaiffeau,tenans touS nos canons chargez à balle, parce que nousauions foubçon que certains vaiffcaux Flamands quicfioient auiIi dans ce porc auoient cnuie d'enleuer nofireprife, & il fembloit que le Grand Duc ne voulait pas nousprendre en fa proteél:ion. Noftre Capitaine me dit que file Grand Duc ne le receuoit en fa proteaion ,il auoit refoluauec les fiens de tuer tous les prifonniers ,&"lIes ietter enmer, puis s'eu aller/auec la prife en Angleterre. Ce def·fein me 6t horreur, & ie .craignis qu'ils ne l'execuraffenr:,€ar ie voyais qu'ils s'y preparaient fort. Enfin le VendreclySaint fur les quatre lieures apres {llidy la barque fie Santévint à no!lre bord, & nous donna pratique, encrans dansnofire vai ffeau , &cCe melIans auecnous, en quoy nous fufmesbien fauorifez, car nous nous a.ttendions de tàirc aUmoins huit où quinze iours de quarantaine. On débarquaauffi touS les prifonniers ,leurdonnant la liberté, &: le lendemainSamedy clouziefme Aurii nous aHaiines en terre.Laudate Daminumde {œlis1) lauJate t'um inexce'fis. Quo~nùtrn confirma/a eft fUper nos mift'icordia eius, cr "eritMDornini manet in teternr1m.FIN.ILm' efi: tombé entre les mains vne Relation de la prife'de.Baghdad parSultan Amurath, tr,~dlJitedu Turcep Fransois"laquelle ie rapporteray icy ~ans les mefme.s termesqu