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DE VEVANt 3ry~..cheptafmes de ces pauures Grecs plufieurs charripignonsde pierre, qui [e tirenten cét endroit dans la mer rouge)comme auŒ des petits arbrifièaux de pierre, ou branchesde rocher, qtfils appellent corail blanc, & plufieurs gl'ofièscoquilles,le toUt: pris dans la mer rouge, tout cela eft fortbeau pour des rochers. Mais ils ne me purent rien donner l-Jomm,..l' . tr "1 Il l .., ma.rln.\.l vu certainpOl110n qu 1 Sappe entlomme mann , 1 en aypourtant depuis recouuré vne main: ce poitron [e prenddans la me r rouge à l'entour de petites Hies qui [ont toutproche du Tor. Ce poiflon eflgrand & fort, & n'a d'extra­'Ordil1air~.que deux mailns, qui font eff'eû:iuement commecelles d'vn homme, à la re[erueq1;tc les doigts font ioimsaUec vnepeau comme vnepatte, d"oye, mais la peau de ce.poitron rdlèmble àcelle du chamois. ~~nd ils voyent cepoitron, ils luy dardcntplulieurs crampons atta.chez à descordes dans le dos,c~m!l1e aux baleines, 8f ellfin le tuentde cetteforte;ilsfë feJ:'ucnt> de fàpeall1pOl1r faire aes boucHers,qui[ont à l'eçprcuuc du moufquct. Apres leur auoit.toutpayé,& fait all~ Religieux vn prefent de queJques pia.-.frIes, pour la bonne reception qu'ils nous auoient laite.nousnous prepara(mes à partir, mais nous p2:yafmes auparauantvndroit àe. vingt-huia Maidinspar teŒe , [fauoir:q\J.iltre:pourkTor, & vingt-quatre pour la montagne;) le,toutp0ur les Arabes. N.ous,partifmes duTor le Ieudy Cretelrniefmel1a.o.uierfur les oni.e}h~esdumacinauec vn Reli..,gieux qu'onnousfàonnapournO.l.lsmonftrer lèS principauxlieux ,de la montagne., nous luy payafmes fan ohameau'pour aller &reuenir. Il nous parlOlt en Turc & eh Arabe, car ce Religieux ne fçauoit point du tout de Franc.NotlS vifiues 'enpafiànt le i.ardin des Religieux du Eli",.Tor, qui en eft pe\], dlitant , ce iardin eil: le lieu appellé .dans la Sainte Efcriturc Elim , où lors que les l[raëlitesypaffcrent,il n'y auo,itque 70. palmiers &. douz.e fontainesal11eres ,1efquellc$Moyfe rendit douces ;) eny Îectant vnlUorceau de.bois. ceS fon~a.ines [ont encoteR leur ellre,e·fi:ans prochesr~nedefautre, &la plu[part dans l'enclosdu iardin , les autr.es en/ontaflè7. proches, elles [ont touteschaudes, & [ohtretournées en leur premiere amertume) HI".4IH.cari'engou!l:ay d'vne ,où onfe baigne, & mefmc les Ara- Mouf....R;. iij..J