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162- , " Oi''Y/ G Ec'd1: pourquor ttousvaimafmès· ~nieux a,ttcl1dre l'Amb.1.1fadeur du grand#/Mogol, M nous,entrafmes auec les gens'de fa fuitte. Les Tchiaoux eftoient allez dés le matin à [1rntrle demai[on pour l'accompagner au Serrail, & il yauoit peu del'AmbajJa d' . d Of" % 0fl.(leur dIt temps que nous atten lOns, quan nous Vi mes parollLre pre-Mligol auSerrazt.mierement quarante ou cinquante Tchiaoux à cheual. En[uitte venaient auffi à cheualqudques-vns des feruiteurs duditAmbalfadeur, les derniers defquels menaient quatrebeaux cheuaux en main, qUl citaient {ùiuis de dix-!ept mulets,car nul Ambalfadeurne va là fans prefent. Apres toutcela venoit l'Ambaflàd.cur'aifez bien monté, mais habilléallez fimplemenc,ayantà(agauchele Tchiaoux Bachi. Ilsmirent pied à terre à la porte de laJeconde cour & y entreremtouS, & moy auec eux ~ Dans cecteCeconde cour à mainStl»it]n~:(~ .droite eftoient trois nlllle Ianiffaires, tellement rangez, &Ht5 am)) >II'TeS yttngezobferuans vn tel filence ,qu'@ncllcditque c'eftoientdes fraenhaJe·tuës. On mena les mulets cha1Tgezd.u prefent à main gauc.::hebien auant, & là onles,defchargea. Cependant on fitentrer l'Amballàdeur dans' la fàUe du Diuan , où on feruit à.difiler ,&il dIiiuauec les Vizirs, eHant la couftume de f:1.iredifller les Ambaflàdcurs deuant que de les mener à l'audien­Ce du Grand. Seigneur: & pendant ce temps on porte Je pre­Cent dans la troifiefme cour, le paŒans deuant le Grand Seigneur,qui eft bien aire de voir cc qu'il Iuy a apportédeuantque de le receuoir àl'audience, puis on le (crre dans le garde-meuble.On Ceruit auffi à difner aux feruiteurs de l'AmbaŒ1.deur,qui eftoient dans la cour proche deletir prefent,qu'on dépaqueta fous vne toiletenduë exprés à. vingt outrente pas du Diuan , & on le fit porter pieêe à piece par deCapidgis, qui tranfporroient cela doucement {ur leurs bràla troifiefme cour, & on leur donnoit à. chacun peude chofc à porter, afin que châquc chaCe parut mieux. Ily eut deusmnd pre. r ' & C 'd" . {"(int de cens 10lxante quatorze apI gIS qUI porterent ce preentI;Ambajfa. qui eftoit de deux mille deux Cens pieces, enuelopéesdan;;;;ol~u deux cens foixante.toilettes. Premierement p.mferen00 quatre cheuaux de ma111) puis ces Capidgis potterent plufieu~s tulbans & toiles ?e toutes fçp:es , &plufi~urs mo~ch~Irs trauail1ez d'or, d argent &