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2.)0 V 0 Y AGEdcgrc'l. de la,longueur de 70. pieds, cinq pouccs,6.ligncs:aprescette dcfcente on troutie vne autre montée de mc[rnc largeur,& qui garde la rnefme inclination que la precedc~te ,P4r la...quelle on monte de la longueur de quelques III. pieds, Clc'dl en cét endroit qu'cfila plus grande difficulté de la pyramide,car imaginez vous que cette defcente aboutiilànt à la.montée) f-àic auec clIc vn dos d'afne )auddfus duquel cft vnefort groflè pierre qui efi la derniere du haut de la couliIIè, quiIllY efi: pcrpcndiculairc,encre laquelle & le [able il ne refie pasplus d'vn bon pied.pour paffer) de forte qu'il E,lut fè, gliffer le.ventre tout à fait contre terre , encore vous grattez vous ldos contre ladice pierre, à moins que vous ne (oye?: fort menu; & de plus il fe (raune que VOI:lS aue'Z les pieds enhaudu cofié de la deièentc, le ventre en bas entre la defcent& la montée {uiuante , & la tcftc haute [ur le commancement de la montée; enfin il faut [c couler"en ce defi:roicomme les ferpens , c'efi: pourquoy Il y a fort grande peine , & vn homme vn peu gros y efl:oufferoit dans le [able , à. moins qu'on ne le recirait vifiemenc par les piedscar on pa'ffe la tefte la premiere, efl:ant du tout impofIible ,d'patTer le5 pieds les premiers: toutefois ce paffage feroitaifé!:tus peine, ft. les Mores voulaient bien nettoyer le trou,c'efl:dire en ofter beaucoup de [able, car i'y tetournay vne autrfois qù'on nous dit que les gens du Bacha y auoyent efié troiioursaupar4uant )eHans curieux de voir ce qui pouuoit obliger lesFracs à yentrer,parce ql1'i! n'y a que lesFrancs qui y aillent,& nous trouuâmes le paffage fi net & fi facile, que nouspalfâmes {àns mettre. le ventre, ny merme les genoux à terrc.&ie ne doute point qu'il n'y ayr; mefme {lauteur en cet endrOIt qu'à l'entrée dela piramiltè)!l1~tisle vent y ponant b,eau,coup de fable, il s'amàŒe en cc lieu, & les Mores qui (ont forfaineans de leur naturel, quandils en ont oft~deux ou rroicharges, n'enofl:entplus, ficen'ell à force d'argent, encOfaut il adioufl:erquelqucs menaces de coups de bafion,ce qules Chrefticns ne .f~autoiellt faire, ny ne doiuent pas rouhait::'ter que leur IanndIaire le falfe ) de crainte de vanie. A yanpatTé ce dcl1:roit, vous prenez. chacun vne chandelle allumtc 'i;{& pourccla il'ne faut pas oublier dt, emporter plufieur3 , sc.vnfufil auffi, parce qu'il ya quantité de chauue-fouris , qUi