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La gestion durable des ressources naturelles au niveau communal

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<strong>La</strong> <strong>gestion</strong> <strong>durable</strong> <strong>des</strong> <strong>ressources</strong> <strong>naturelles</strong> <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>communal</strong>expériences, notamment avec la constatation que l’esprit d’entreprise est plus développé <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>des</strong>individus qu’<strong>au</strong> nive<strong>au</strong> collectif. L’intégration de cet aspect est un défi pour les programmes.Objets de l’étudeAlors que les termes « décentralisation » et « communes » ne nécessitent pas d’explication supplémentaire,le terme « <strong>ressources</strong> <strong>naturelles</strong> » est utilisé différemment selon les pays et programmes concernés etdemande une délimitation.Dans certains pays, les <strong>ressources</strong> <strong>naturelles</strong> sont définies explicitement dans une loi cadre surl’environnement. Dans la déclinaison <strong>des</strong> textes et stratégies sectoriels, le terme « <strong>ressources</strong> <strong>naturelles</strong> »(RN) subit parfois <strong>des</strong> limitations importantes. Au Sénégal, les textes qui règlent les compétences de lacommune définissent la GRN en termes de foresterie, pendant qu’<strong>au</strong> Bénin les <strong>ressources</strong> sontexplicitement les sols, les forêts, la f<strong>au</strong>ne et les <strong>ressources</strong> hydriques.Dans certains programmes, la définition opérationnelle de RN reflète l’offre technique que le programmefait <strong>au</strong>x communes et à la population. Souvent, cette offre est fortement liée <strong>au</strong>x activités menées dans <strong>des</strong>projets antérieurs <strong>au</strong>x programmes actuels. Dans le programme de Madagascar, le terme RN est utilisépour décrire les forêts qui font l’objet <strong>des</strong> transferts de <strong>gestion</strong>, alors que le sol agricole est exclu de cettedéfinition. Au Mali, le programme PACT se limite à <strong>des</strong> espaces partagés, les seuls espaces qui soientpropices <strong>au</strong>x conventions locales. L’appui à l’élaboration de ces conventions constitue l’essentiel de l’offretechnique apportée par le programme en matière de GRN.Dans d’<strong>au</strong>tres programmes, l’offre technique est toujours limitée à quelques aspects ou domaines, mais lesRN sont cependant comprises comme l’ensemble <strong>des</strong> <strong>ressources</strong> à la base de pratiquement toutes lesactivités de la population rurale.Pour cette étude, une compréhension commune du terme RN est nécessaire. Cette étude n’a pasl’ambition de changer les stratégies et approches développées <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> national. Mais il est essentiel que laGTZ s’entende sur une définition commune, même si dans les pays partenaires respectifs les programmesGTZ continuent de parler « la langue locale ».Les réflexions et les discussions lors de la restitution de l’étude ont abouti à la compréhension communeque les RN et la GRN sont <strong>des</strong> concepts à appliquer à chaque secteur de la production ou de l’exploitation<strong>des</strong> RN dans le souci d’une durabilité <strong>des</strong> bénéfices que la population en tire. Cette définition ne remet<strong>au</strong>cunement en c<strong>au</strong>se les concepts et les valeurs écologiques, mais elle correspond à une approche selonlaquelle l’homme vit dans son environnement et l’utilise pour satisfaire ses besoins. Des aspectsenvironnement<strong>au</strong>x sont importants dans cette approche dans la mesure où ils influencent la possibilitéd’exploiter <strong>durable</strong>ment les <strong>ressources</strong> <strong>naturelles</strong>. <strong>La</strong> définition sous-entend une approche orientée vers larecherche de solutions qui vise les intérêts <strong>des</strong> divers acteurs sur le long terme et qui requiert <strong>des</strong> rôlesspécifiques pour les communes et pour l’Etat. <strong>La</strong> présente étude s’est limitée à la GRN dans les secteurs del’agriculture, de l’élevage et de la foresterie. <strong>La</strong> pêche a été négligée à c<strong>au</strong>se de son importance partielle. Demême, la <strong>gestion</strong> <strong>des</strong> aires protégées n’est pas prise en compte parce qu’elle ne constitue pas un domainerelevant <strong>des</strong> communes et que les enjeux sont différents. Néanmoins, les conclusions tirées méritent d’êtreconsidérées <strong>au</strong>ssi dans ce contexte.TerminologieLes objets de cette étude sont dénommés différemment dans les pays concernés. Au Mali, le plan<strong>communal</strong> s’appelle « Plan de Développement économique, social et culturel » (PDESC). Dans d’<strong>au</strong>trespays, les termes « Plans de Développement <strong>communal</strong> » ou « Plan <strong>communal</strong> de Développement » sontutilisés. Pour les fins de cette étude, le rapporteur a choisi le terme « Plan de Développement <strong>communal</strong> »(PDC) comme terme générique. Aucune considération de valeur n’a influencé le choix de ce terme plutôtque d’un <strong>au</strong>tre. Il s’agissait simplement de répondre à la nécessité de choisir un terme unique.9

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