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La gestion durable des ressources naturelles au niveau communal

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<strong>La</strong> <strong>gestion</strong> <strong>durable</strong> <strong>des</strong> <strong>ressources</strong> <strong>naturelles</strong> <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>communal</strong>4.3 <strong>La</strong> GRN dans la partie prospective <strong>des</strong> PDCConstats<strong>La</strong> première génération <strong>des</strong> PDC se préoccupe surtout <strong>des</strong> infrastructures et <strong>des</strong> services soci<strong>au</strong>x de base.Pour la deuxième génération, les programmes concernés ont constaté une amélioration de cette situation.En général, les programmes ont eu l’impression que la GRN n’avait pas trouvé la place que sonimportance <strong>au</strong>rait justifiée dans les priorités <strong>des</strong> communes.Le dépouillement <strong>des</strong> PDC montre que tous les PDC (s<strong>au</strong>f un) ont effectivement planifié <strong>des</strong> activités liéesà la <strong>gestion</strong> <strong>des</strong> <strong>ressources</strong> <strong>naturelles</strong> et ont formulé <strong>des</strong> objectifs concernant les RN. <strong>La</strong> <strong>des</strong>cription de lasituation est étayée en partie par <strong>des</strong> chiffres, mais la plupart <strong>des</strong> conclusions reposent sur undépouillement que le rapporteur a dû faire à partir de données non quantifiées.Pour le cercle de Ségou (Mali), 24 sur 31 PDC de l’échantillon ont formulé <strong>des</strong> objectifs spécifiques liés àla GRN et 23 % <strong>des</strong> activités dans les secteurs agriculture, élevage, pêche et environnement / GRN sontdu domaine de l’environnement / de la GRN. Toutes ces activités concernent les espaces partagés, ce quicorrespond à la définition utilisée dans le programme.Au Niger, dans les 23 PDC dépouillés, 38 axes (26%) parmi 145 axes stratégiques <strong>au</strong> total sont liés à laGRN et 22 axes (15%) concernent explicitement la GRN (conservation et rest<strong>au</strong>ration <strong>des</strong> sols). De plus,dans les activités de 16 PDC, il arrive que l’installation <strong>des</strong> CoFoCom se trouve dissimulée sous <strong>des</strong>rubriques diverses et qu’il faille la rechercher pour la comptabiliser dans la GRN.On rencontre peu souvent <strong>des</strong> projets tels que les aménagements de bas-fonds qui ont pour objectifd’exploiter une opportunité économique existante. Des propositions de filières pour lesquelles les effetssur les RN <strong>au</strong>raient été étudiés ou la prévision de mesures de GRN ne figurent nulle part.Un seul PDC (Djougou <strong>au</strong> Bénin) parmi tous les PDC étudiés dans les cinq pays n’avait pas planifié uneseule activité de GRN. Dans tous les <strong>au</strong>tres PDC, on trouve <strong>des</strong> activités de GRN dans la partieprospective.Tous les PDC étudiés ont fait allusion <strong>au</strong>x plans et stratégies nation<strong>au</strong>x, y compris le PRSP. Le lien resteassez flou dans la mesure où ces plans sont très vagues, ce qui rend leur opérationnalisation par <strong>des</strong> actionsspécifiques difficile. Il n’existe dans <strong>au</strong>cun pays de schémas d’aménagement <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> supérieur quiexprime clairement la nécessité d’une étape spécifique dans l’élaboration du PDC pour assurer lacohérence.<strong>La</strong> préoccupation essentielle pour les conventions locales est le plus souvent le règlement <strong>des</strong> conflits oud’un problème important. Au Sénégal, les communes ont <strong>au</strong>ssi le droit de tirer <strong>des</strong> recettes de certainstypes d’exploitation <strong>des</strong> espaces qui font l’objet <strong>des</strong> CL. Il en résulte une forte motivation de la commune,mais cette motivation n’apparaît souvent qu’avec l’assistance d’un programme. Au Bénin, le programme afait l’expérience que les CL adoptées après délibération par les conseils commun<strong>au</strong>x présentaient unemeilleure stabilité <strong>au</strong> terme de l’accompagnement par le programme. Mais le facteur le plus importantpour la continuation <strong>des</strong> CL <strong>au</strong> terme d’un accompagnement est l’existence d’un intérêt matérielsuffisamment concret pour la population locale. L’absence d’un intéressement est probablement la raisonprincipale pour laquelle les CL sur le contrôle <strong>des</strong> feux de brousse ont presque toutes échoué.Les communes inscrivent toujours dans les PDC la source de financement pour chaque projet ou activité(ou <strong>au</strong> moins, elles devraient le faire). On trouve systématiquement pour chaque action GRN unfinancement par un PTF. Pour les conventions locales, il s’agit le plus souvent d’un programme de laCoopération allemande qui est désigné comme partenaire.Pour d’<strong>au</strong>tres types d’investissements, de nombreux projets n’ont pas encore trouvé de partenaire.26

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