S O M M A IR E - Génériques

• le travail de la Cimade pendant la SecondeGuerre mondiale (camp de Gurs, Nexon, Récébédou,etc.) ;• l’action de la Cimade après la Libérationauprès des collaborateurs français et desinternés allemands ;• la Cimade et la Guerre d’Algérie (l’action de laCimade dans la région parisienne pendant laguerre d’Algérie ; les événements du17 octobre 1961 ; les centres de tri etd’assignation à résidence) ;• les actions de la Cimade à l’étranger (en Algérie,en Amérique Latine, en Palestine…).À partir des années 1990, un travail d’accueildes chercheurs est donc réalisé en collaborationavec des organismes extérieurs, comme le Mémorialde Caen, la Société d’histoire du protestantismefrançais, le Centre de documentation juivecontemporaine du Mémorial de la Shoah etl’association Génériques qui a contribué à la réalisationd’un état sommaire des archives de laCimade entre 2003 et 2005. La mise en ligne de cetétat sommaire sur le site de l’association Génériquesa permis de mieux faire connaître le fonds eta facilité la venue de chercheurs.Motivée par l’intérêt que les chercheurs et étudiantsportent aux archives de la Cimade, l’équipe« Anciens équipiers et mémoire de la Cimade »poursuit trois objectifs :• faire connaître et vivre les archives afinqu’elle soient exploitées dans des travaux derecherche et de valorisation ;• transmettre cette histoire à ceux qui animentet composent aujourd’hui le mouvement de laCimade ;• favoriser les liens entre les chercheurs euxmêmes,mais aussi avec les divers acteurs dela Cimade.L’arrivée en 2005 d’un jeune archiviste bénévole,Pierre Akar, a renforcé cette équipe et a permis decontinuer le travail d’inventaire portant sur les 300mètres linéaires d’archives stockés dans les caves.De nouvelles recherches de financement pourouvrir un poste à temps plein d’archiviste et assurerle coût du traitement (lieu et matériel de stockage,etc.) ont été tentées, mais sont restées pourl’instant sans succès. À la même époque, l’équipe« Anciens équipiers et mémoire de la Cimade » a étésollicitée par le Service de la défense des étrangersreconduits de la Cimade (DER), en vue d’élaborerun tableau de gestion des archives du service, permettantde déterminer la conservation des documents.Malheureusement, la gestion des archivesn’est pas aujourd’hui la préoccupation première desautres services de la Cimade. Un important travailde sensibilisation reste encore à mener.En ce qui concerne les archives des postes dedélégations dans les régions, la Cimade a signé,début 2006, une convention avec Génériques pourque cette association offre aux bénévoles une formationaux techniques archivistiques.Fin 2006, un dépôt des archives dans une structureadéquate a été envisagé. Ce projet ne faisaitpas l’unanimité et des membres du conseild’administration ont dû œuvrer pour faire partagerleur conviction qui est la suivante : pour que lesarchives continuent de vivre, elles doivent êtredéposées dans un lieu adapté permettant d’assurerleur conservation à long terme et leur exploitation.Cette conservation est nécessaire non seulementpour les migrants, mais aussi pour l’histoire de laCimade et ses actions aujourd’hui.Ainsi fin 2006, le Conseil de la Cimade a étudiéles hypothèses présentées par Pierre Akar sur ledevenir des archives, en proposant :• soit le maintien des archives dans les locauxde la Cimade ;• soit un dépôt avec trois possibilités : à laBibliothèque de la Société d’histoire du protestantismefrançais ; à la Bibliothèque dedocumentation internationale contemporaine(BDIC) ou au Archives Nationales, sitede Fontainebleau (archives contemporaines).LES ARCHIVES DE LA CIMADE : 70 ANS DE SOLIDARITÉ ENVERS LES MIGRANTS47