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— 81 —Nous avons cité, l'autre soir, l'exemple de labougie qui brûle par la combinaison de la stéarineavec l'oxygène de l'air.Notre chimiste Lauras nous a montré la combustion au soufre, du phosphore, du charbon et dufer avec l'oxygène pur.Dans notre cas et lorsqu'il s'agit de nos fonctionsorganiq'ies, il ne faut pas prendre à la lettre cesmots combustion, calorique, lumière, feu, etc.La stéarine de notre graisse ne brûle, pas commecelle de la bougie, elle ne produit pas lumière etcalorique ; cependant, il ya un développement dechaleur sans feu. Le corps gras spécialement en setransformant en eau et en acide carbonique aumoyen de l'oxygène absorbé par la respiration, lesautres substances alimentaires en se transformantau moyen d'autres oxydations en urée, en ammoniaque et en acide carbonique, développent de lachaleur, qui, bien qu'elle ne soit pas évidente,n'estpas contestable.Voilà la combustion et la calorification animales ;voilà le rôle hygiénique pour nous des substancesgrasses ou calorifiques.En effet, indépendamment des agents externes,aux Indes Orientales et en Angleterre, par exemple, la chaleur interne dans la bouche de l'hommene varie, selon John Davy, que d'un demi degré auplus, ou de 37° à 370 et demi, et la températurepériphérique de notre corps ne varie que de 34° à33° degrés ; il faut donc nécessairement, comme l'aaffirmé Liébig,que nous ayons un foyer de chaleurinterne entretenu par les aliments calorifiques ourespiratoires.En somme, ce qui développe la chaleur internede noire corps ce sont, en partie au moins, les ali-14

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