L'Essentiel Prépas n°48_avril 2021

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L’ESSENTIEL DU SUP PRÉPAS ÉDITO + SOMMAIRE AVRIL <strong>2021</strong> N° 48 MAIS COMMENT FAIRE ÉVOLUER LES CONCOURS ? Après la réforme du bac et celle des prépas ECG une réforme des concours semblait être une évidence pour tous. L’occasion notamment d’accroire l’attractivité de la filière. C’était sans compter avec les oppositions qui se manifestent depuis. « Très Grandes écoles » contre « moins grandes écoles », professeurs de classes préparatoires contre organisateurs de concours, sous les yeux d’un ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) qui joue les arbitres, les tensions sont multiples. Les épreuves de langue en question. Ce serait une révolution : les Grande écoles conceptrices de la banque ELVI (emlyon business school, ESCP Business School, ESSEC et HEC Paris) souhaiteraient tout simplement abandonner l’épreuve de traduction. A l’image de ce qu’a choisi le Concours Centrale-Supélec, ce serait une épreuve de synthèse qui la remplacerait. Une réforme qui rencontre une opposition totale du côté des professeurs de langue en classes préparatoires. « Les épreuves sont là pour estimer ce qui a été enseigné en classes préparatoires. Pas ce que les écoles veulent ensuite apprendre à leurs élèves », relève Christine Pires, vice-présidente de l’APHEC et coordinatrice des langues. Un groupe de travail constitué des concepteurs des banques de langues Elvi et Iena, des professeurs de l’APHEC, de l’ADEPPT et de l’APPLS ainsi que de l’inspection générale travaille maintenant à faire émerger un consensus. « Nous voulons préserver au moins l’une des deux traductions pour ne pas être privés de nos outils de travail auprès de nos étudiants », insiste Christine Pires. Bonifier or not bonifier. La question de la bonification des résultats de certains candidats issus de familles défavorisées lors des écrits fait également débat. Alors que la plupart des écoles comme de leurs élèves boursiers y sont aujourd’hui opposés, une solution intermédiaire consisterait à bonifier les « carrés ». En effet on le sait ces derniers sont issus en moyenne de famille moins favorisées. D’une part parce que l’investissement – forcément aléatoire – d’une année supplémentaire leur pèse forcément plus, d’autre part parce que ce sont souvent dans des classes préparatoires privées – et onéreuses – que les troisièmes années sont dispensées. Là aussi le consensus n’est pas établi pour une mesure qui profiterait essentiellement aux « bonnes écoles », celles là-même que les candidats reçus préfèrent éviter de rejoindre après une première tentative en se projetant vers les « très bonnes écoles » après une année supplémentaire. Il va falloir se décider… Tous ces débats doivent maintenant déboucher sur des décisions alors même que les élèves sont en train de choisir pour la première fois cette année d’intégrer les nouvelles classes préparatoires ECG. Avec une question que tout le monde se pose : les deux classes dites « mathématiques approfondies » vont-elles trouver leur public si rien dans les concours ne prouve leur intérêt pour les préparationnaires ? Olivier Rollot, rédacteur en chef ORollot Sommaire LES ESSENTIELS DU MOIS 4 • Continuum CPGE-GE édition 3 : qu’en retenir 8 • Sylvie Jean publie « Business School : suivez le guide ! » 11 • emlyon met le cap sur l’hybridation 12 • Kedge met ses étudiants au centre 13 • Étudiants de prépas : ESCP lance le projet « Chances Augmentées » 15 • Grenoble EM adopte le statut de « société à mission » 16 • Géopolitique : NEOMA et l’Iris partenaires 17 • Les lycées qui font réussir PUBLI INFORMATION 9 • À IMT-BS, l’hybridation des compétences prépare les étudiants aux métiers émergents du numérique 33 • A TBS, une expertise supplémentaire pour tous les étudiants ENTRETIENS 19 • Alice Guilhon, directrice générale de Skema BS 24 • Thomas Froehlicher, directeur général de Rennes SB 27 • Florence Legros, directrice générale de ICN BS 36 • Nicolas Arnaud et Annabel-Mauve Bonnefous, directeurs des programmes de Audencia et emlyon BS 40 • Imren Naji, directrice du programme Grande école de Neoma BS 42 • Damien Framery et Nicolas Thibault, président et vice-président de l’APPLS DOSSIER 29 • Hybrider les savoirs : la nouvelle frontière REPÈRES 44 • Comment les Grandes Ecoles se réinventent : 1. La révolution numérique « L’Essentiel du sup » est une publication du groupe HEADway Advisory, SAS au capital de 30 000 €, RCS 53298990200046 Paris, CPPAP 0920W93756, 33, rue d’Amsterdam, 75008 Paris. Directeur de la publication : Sébastien Vivier-Lirimont. Rédacteur en chef : Olivier Rollot (o.rollot@headway-advisory.com). Responsable commerciale : Fanny Bole du Chomont (f.boleduchomont@headway-advisory.com). Création graphique et mise en pages : Élise Godmuse / olo. éditions Photo de couverture : ICN BS 2
6 e PROGRAMME GRANDE ÉCOLE CLASSEMENT SIGEM DEPUIS 19 ANNÉES CONSÉCUTIVES DIPLÔME VISÉ BAC +5 never stop daring. « Parce que l’audace s’affirme avec le savoir, nous développons vos expériences, Parce que le talent s’exprime grâce à la culture, nous multiplions les influences, Parce que leadership et responsabilité doivent se faire écho, nous visons plus haut. Notre vocation ? Vous permettre de développer la vôtre ! » Nicolas ARNAUD Directeur Audencia Grande École Pour plus d’informations : Sylvie FROMAGEAU Responsable Concours & Admissions Tél.: 02 40 37 34 21 sfromageau@audencia.com grande-ecole.audencia.com
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